拍品專文
Très certainement inspiré d'une forme en métal d'influence islamique, cette aiguière ferait partie d'un des quatre exemplaires répertoriés et le seul sans décor armorié. Les trois autres se trouvent respectivement dans les collections du musée de l'Ermitage, à Saint Pétersbourg (Inv. F.350), publié par Elena Ivanova comme Deruta, vers 1520, dans Il secolo d'oro della maiolica: Ceramica italiana dei secoli XV-XVI dalla raccolta del Museo Statale dell'Ermitage, Venise, 2003, catalogue N.26; la décoration du déversoir, de l'anse et du corps sont quasiment identiques, mais avec une armoirie non identifiée. Le second provenant des collections Robert Lehman et conservé dans les collections du Metropolitan Museum de New York (Inv. 1975.1.1053), publié par Jörg Rasmussen, dans Italian maiolica in the Robert Lehman Collection, Princeton, 1989, catalogue N.25; publié comme Faenza, vers 1527. Le troisième est mentionné comme conservé dans les collections d'Alphonse de Rothschild (1827-1905); décrit comme possiblement Urbino, il arbore les armoiries des familles Gonzague et d'Este.
Il a été suggéré que le décor dans le cartouche de "notre" exemplaire représentant un grand édifice fortifié comprenant trois niveaux sur une large étendue d'eau, pourraît être une illustration du château Saint-Ange à Rome, sur les rives du Tibre.
Il a été suggéré que le décor dans le cartouche de "notre" exemplaire représentant un grand édifice fortifié comprenant trois niveaux sur une large étendue d'eau, pourraît être une illustration du château Saint-Ange à Rome, sur les rives du Tibre.