.jpg?w=1)
拍品專文
Ces somptueux vases se caractérisent notamment par l'équilibre parfait entre l'aspect architecturé et quasi-monumental du porphyre et la subtilité et le mouvement des anses de bronze doré.
Avec le style Louis XVI -et ses variantes néo-classiques dans toute l'Europe- se développent le goût et le recours à des motifs de serpents pour les anses ou poignées des vases montés. Ceux-ci se prêtent particulièrement à des enroulements donnant volume et fluidité aux oeuvres. En outre, le traitement de la peau ou des écailles des serpents est particulièrement propice à l'expression du talent des ciseleurs.
On peut notamment évoquer les vases du musée Nissim de Camondo, attribués à Pierre Gouthière (ils sont notamment illustrés dans Pierre Kjellberg, Objets montés du Moyen Age à nos jours, Les éditions de l'amateur, Paris, 2000, p. 145).
La vogue de ce motif montre combien l'histoire des ornements est un éternel recommencement ; on peut par exemple penser à la planche par Agostino Veneziano datant des années 1530 illustrant un vase aux poignées en forme de serpents (une de ces planches est conservée au Fogg Museum, Inv. G8951).
Les présents vases peuvent être rapprochés d'un certain nombre d'oeuvres en rapport et plus spécifiquement avec des vases conservés en Russie.
Avec le style Louis XVI -et ses variantes néo-classiques dans toute l'Europe- se développent le goût et le recours à des motifs de serpents pour les anses ou poignées des vases montés. Ceux-ci se prêtent particulièrement à des enroulements donnant volume et fluidité aux oeuvres. En outre, le traitement de la peau ou des écailles des serpents est particulièrement propice à l'expression du talent des ciseleurs.
On peut notamment évoquer les vases du musée Nissim de Camondo, attribués à Pierre Gouthière (ils sont notamment illustrés dans Pierre Kjellberg, Objets montés du Moyen Age à nos jours, Les éditions de l'amateur, Paris, 2000, p. 145).
La vogue de ce motif montre combien l'histoire des ornements est un éternel recommencement ; on peut par exemple penser à la planche par Agostino Veneziano datant des années 1530 illustrant un vase aux poignées en forme de serpents (une de ces planches est conservée au Fogg Museum, Inv. G8951).
Les présents vases peuvent être rapprochés d'un certain nombre d'oeuvres en rapport et plus spécifiquement avec des vases conservés en Russie.