Lot Essay
Cf. : E. Des Courières, François Pompon et son oeuvre, dans Les sculpteurs Français nouveaux N. 4, Librairie Gallimard, 1926, p. 3 pour le même modèle à terrasse longue C. Chevillot, L. Colas et A. Pingeot, Pompon, éditions Gallimard/Electa/RMN, Paris, 1994, p. 42 pour l'exemplaire conservé au musée des Beaux-Arts de Dijon et p. 227, cat. 171 (plâtre illustré) incorrectement daté après 1926
À ce jour on ne connaît que 4 épreuves de ce modèle, toutes fondues du vivant de l'artiste par la fonderie Valsuani entre 1923 et 1926, avec trois terrasses de différentes longueur. Un exemplaire (terrasse longue) est présenté en 1924 à la Galerie Ruhlmann. Un autre exemplaire (terrasse courte à l'avant) est conservé au Musée des Beaux Arts de Dijon. Notre exemplaire présente la terrasse la plus courte (à l'avant et à l'arrière).
Ce lot sera vendu avec un certificat d'authenticité de Madame Liliane Colas en date du 19 septembre 2014.
Une lettre de François Pompon à Alfred Rome conservée dans la famille, datée du 4 juillet 1921, atteste de leur relation commune avec Monsieur Pierre-André Farcy dit Andry Farcy, conservateur du Musée de Grenoble de 1919 à 1949. Il est fort probable que ce soit par l'intermédiaire de ce dernier que se connaissent les deux hommes. Alfred Rome, architecte formé à l'Ecole des Beaux Arts, est nommé architecte départemental puis architecte départemental des Monuments Historiques de l'Isère. Ferru d'art et collectionneur, il compte parmi les personnages les plus influents et les plus novateurs de la ville, tout comme Andry Farcy qui fera du Musée de Grenoble le premier musée d'Art Moderne en France : "Mes projets sont simples : continuer en faisant le contraire de ce qu'ont fait mes prédécesseurs. J'ouvre la porte aux jeunes, à ceux qui apportent une forme neuve dans une écriture que je n'ai jamais encore vue ! Voilà la règle qui permettra de réaliser le seul musée moderne qui soit en France."
Ce goût commun pour la nouveauté réunira Andry Farcy et Alfred Rome autour de l'oeuvre de François Pompon, dont trois oeuvres entrent dans les collections du Musée : un Canard, un Vautour et un Ours Brun.
À ce jour on ne connaît que 4 épreuves de ce modèle, toutes fondues du vivant de l'artiste par la fonderie Valsuani entre 1923 et 1926, avec trois terrasses de différentes longueur. Un exemplaire (terrasse longue) est présenté en 1924 à la Galerie Ruhlmann. Un autre exemplaire (terrasse courte à l'avant) est conservé au Musée des Beaux Arts de Dijon. Notre exemplaire présente la terrasse la plus courte (à l'avant et à l'arrière).
Ce lot sera vendu avec un certificat d'authenticité de Madame Liliane Colas en date du 19 septembre 2014.
Une lettre de François Pompon à Alfred Rome conservée dans la famille, datée du 4 juillet 1921, atteste de leur relation commune avec Monsieur Pierre-André Farcy dit Andry Farcy, conservateur du Musée de Grenoble de 1919 à 1949. Il est fort probable que ce soit par l'intermédiaire de ce dernier que se connaissent les deux hommes. Alfred Rome, architecte formé à l'Ecole des Beaux Arts, est nommé architecte départemental puis architecte départemental des Monuments Historiques de l'Isère. Ferru d'art et collectionneur, il compte parmi les personnages les plus influents et les plus novateurs de la ville, tout comme Andry Farcy qui fera du Musée de Grenoble le premier musée d'Art Moderne en France : "Mes projets sont simples : continuer en faisant le contraire de ce qu'ont fait mes prédécesseurs. J'ouvre la porte aux jeunes, à ceux qui apportent une forme neuve dans une écriture que je n'ai jamais encore vue ! Voilà la règle qui permettra de réaliser le seul musée moderne qui soit en France."
Ce goût commun pour la nouveauté réunira Andry Farcy et Alfred Rome autour de l'oeuvre de François Pompon, dont trois oeuvres entrent dans les collections du Musée : un Canard, un Vautour et un Ours Brun.