Statuette Kongo/Vili
Kongo/Vili figure
Statuette Kongo/Vili Kongo/Vili figure

RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

細節
Statuette Kongo/Vili
Kongo/Vili figure
République Démocratique du Congo
Hauteur: 30 cm. (12 in.)
來源
Collection privée, Belgique
Karel Timmermans, Tervuren, acquise auprès de cette dernière, circa 1970
Sotheby's, Paris, 5 décembre 2006, lot 114
Importante collection privée, acquise lors de cette vente
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Congo power figures of such high quality, in the act of biting stick, actually a root, are rare and distinctive in their iconography. Though not exhaustive, by comparison, the Yale-Van Rijn Archive lists less than one-hundred and fifty figures - including the stone mintadi and ivory flywhisk handles - from Congo engaged in this gesture. This is a very small number compared to the known corpus of Congo power figures and their variant iconic gestures. See Bastian, Die deutsche Expedition an der Loango-Kste", vol.2, Jena, 1875 and Lehuard, Art Bakongo - Les Centres de Style, Vol.I, Arnouville: Arts d'Afrique Noire, 1989, p.282, n.D 16-1-2, for a related figure of superb quality in the same posture in the collection of the Ethnologisches Museum (SMPK), Berlin, Germany, inv. no. III C 531 acquired in 1872 on the German Loango Expedition.
As Robin Poynor notes, in his discussion of a figure from a flywhisk with a bite stick from the Royal Museum of Central Africa, Teruvuren, EO.o.o.43708 : 'with his right hand he grasps a root known as munkwisa, which he bites. The root is used for many purposes, among them warding off witches. According to Kongo belief, if the chief pointed the munkwisa at an individual, the individual could die. Thus, the root can symbolize the power of life and death a chief wields over his followers. Munkwisa also symbolizes the chief's own fertility and thus that of his people' (Kongo Across the Waters, 2013, p.120).
Karel Timmermans taught French, in 1959 and 1962-1965, in Luluabourg, the capital of western Kasa, now known as Kananga in the Democratic Republic of the Congo, the former Belgian Congo. His brother, Paul, developed a museum there, and it was he who introduced Karel to the remarkable art of Congo. During his tenure, he studied the art, interacted with the people and traversed the country with zest and earnest. In villages, he collected objects and took detailed notes. Once back in Belgium, he refined his own collection focusing on the art of his favorite region, Kasa. He acquired other works, meanwhile, which he felt were of complementary stylistic merit, such as the offered lot.

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Les statuettes de pouvoir Kongo figurant un personnage mordant une racine et d'une telle qualité sont rares et se distinguent par leur iconographie. A titre comparatif, bien que n'étant pas exhaustive, les archives Yale-Van Rijn listent moins de 150 statuettes du Congo - incluant les pierres mintadi et les sceptres en ivoire- accomplissant ce geste. C'est un ensemble particulièrement restreint en comparaison du corpus connu des statuettes de pouvoir de même origine présentant des gestes différents. Voir Bastian, Die deutsche Expedition an der Loango-Kste, vol.2, Jena, 1875 et Lehuard, Art Bakongo - Les Centres de Style, Vol.I, Arnouville, Arts d'Afrique Noire, 1989, p.282, n.D 16-1-2, pour une statuette comparable de superbe qualité de la collection de l'Ethnologisches Museum (SMPK), Berlin, Allemagne, inv.no.III C 531 acquise en 1872 durant l'Expédition allemande au Loango.
Comme l'indique Robin Poynor dans son étude sur une figure provenant d'un éventail mordant une racine du Musée Royal de l'Afrique Centrale de Tervuren, EO.o.o.43708: "[...] avec sa main droite il saisit une racine appelée munkwisa, qu'il mord. La racine était utilisée à de nombreuses fins et notamment pour conjurer les sorcières. Selon un croyance kongo, si le chef pointait le munkwisa sur un individu, celui-ci pouvait mourir. Ainsi, la racine pouvait symboliser le pouvoir de vie et de mort détenu par le chef sur ses disciples. Munkwisa symbolisait également la fertilité du chef et donc celle de son peuple" (Kongo Across the Waters, 2013, p.120).
Karel Timmermans enseigna le français en 1959 et 1962-1965 à Luluabourg, la capitale du Kasaï occidental aujourd'hui appelée Kananga dans la République Démocratique du Congo, ancien Congo belge. Son frère, Paul, créa un musée sur place, et il fut celui qui fit découvrir à Karel le remarquable art du Congo. Durant son mandat, il étudia l'art, échangea avec le peuple et traversa le pays avec enthousiasme et sérieux. Dans les villages, il collecta des objets et pris des notes détaillées. Une fois de retour en Belgique, il affina sa propre collection en se concentrant sur l'art de sa région favorite: le Kasaï. Il acquit d'autres oeuvres qu'il pensait être complémentaires stylistiquement, à l'image du lot proposé ici.

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