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細節
HERMANN
BERNARD PRINCE, AVENTURE À MANHATTAN (T.4), LE LOMBARD 1971
Planche originale n°3 de La Passagère, Le journal de Tintin 1131, juillet 1970
Tâches et traces d'adhésif. Encre de Chine sur papier
35,5 X 44,8 CM (13,98 X 17,64 IN.)
Quand Hermann dessine pour la première fois Bernard Prince, en 1966, il travaille dans le studio de Greg à Bruxelles. La rencontre avec le créateur d'Achille Talon est une aubaine: il vient de prendre la rédaction en chef de Tintin et le jeune dessinateur se voit confier toutes les semaines des histoires complètes à dessiner, des illustrations et des couvertures pour le journal. Un apprentissage idéal. Mais là, au bout d'un an, c'est du sérieux: Bernard Prince est sa première série à part entière. Le dessin de Hermann est en rupture totale avec la ligne graphique imposée par Hergé jusqu'ici: du classicisme théâtral de Jacobs au vérisme de Jacques Martin, des mécaniques rutilantes de Michel Vaillant au "light suspense" de Ric Hochet, des histoires de chevalerie des Funcken aux sages westerns de William Vance, les histoires de Tintin sont très "convenables". Cela va changer avec Greg. Dans cette planche, Miss Moran, fille blasée d'un milliardaire, embarque pour se rendre à Honolulu. Elle va vivre une traversée plutôt chahutée. Elle nous offre l'illustration de la nouvelle approche éditoriale: la demoiselle trône, languissante, sur le pont du navire. Tout l'humour d'Hermann, son mépris des conventions et la sensualité animale de ses personnages sont déjà présents. On est loin des canons de la ligne claire...
BERNARD PRINCE, AVENTURE À MANHATTAN (T.4), LE LOMBARD 1971
Planche originale n°3 de La Passagère, Le journal de Tintin 1131, juillet 1970
Tâches et traces d'adhésif. Encre de Chine sur papier
35,5 X 44,8 CM (13,98 X 17,64 IN.)
Quand Hermann dessine pour la première fois Bernard Prince, en 1966, il travaille dans le studio de Greg à Bruxelles. La rencontre avec le créateur d'Achille Talon est une aubaine: il vient de prendre la rédaction en chef de Tintin et le jeune dessinateur se voit confier toutes les semaines des histoires complètes à dessiner, des illustrations et des couvertures pour le journal. Un apprentissage idéal. Mais là, au bout d'un an, c'est du sérieux: Bernard Prince est sa première série à part entière. Le dessin de Hermann est en rupture totale avec la ligne graphique imposée par Hergé jusqu'ici: du classicisme théâtral de Jacobs au vérisme de Jacques Martin, des mécaniques rutilantes de Michel Vaillant au "light suspense" de Ric Hochet, des histoires de chevalerie des Funcken aux sages westerns de William Vance, les histoires de Tintin sont très "convenables". Cela va changer avec Greg. Dans cette planche, Miss Moran, fille blasée d'un milliardaire, embarque pour se rendre à Honolulu. Elle va vivre une traversée plutôt chahutée. Elle nous offre l'illustration de la nouvelle approche éditoriale: la demoiselle trône, languissante, sur le pont du navire. Tout l'humour d'Hermann, son mépris des conventions et la sensualité animale de ses personnages sont déjà présents. On est loin des canons de la ligne claire...
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