Lot Essay
Même après son retour d'exil en 1870, la mer restera pour Victor Hugo une continuelle source d'inspiration. Comme il dira lui-même en 1872 "J'ai eu deux affaires dans ma vie : Paris et l'océan" (M.-L. Prévost, Du chaos dans le pinceau Victor Hugo - dessins, cat. expo., Paris, Maison de Victor Hugo, 2001, p. 240). La bouée du présent dessin, perdue au milieu de la mer, suspendue sur une onde, pourrait presque être lue comme une source d'espoir, si on la compare à d'autres dessins beaucoup plus dramatiques où l'on voit des bateaux échoués, détruits ou à la merci de vagues menaçantes ( op. cit., pp. 241-267).
En 1856, peu après son arrivée à Guernesey Hugo écrit à Franz Stevens "Rendez-vous compte de l'état de mon esprit, dans la solitude splendide où je vis, comme perché à la pointe d'une roche, ayant toutes les grandes écumes des vagues [...] J'habite dans cet immense rêve de l'océan, je deviens un somnambule de la mer" (J. Massin, Victor Hugo: Oeuvres complètes, Paris, 1967, X, p. 1235).
Nous remercions Pierre Georgel d'avoir confirmé l'attribution après examen de visu. Le dessin sera inclus dans le catalogue raisonné des dessins à paraître.
En 1856, peu après son arrivée à Guernesey Hugo écrit à Franz Stevens "Rendez-vous compte de l'état de mon esprit, dans la solitude splendide où je vis, comme perché à la pointe d'une roche, ayant toutes les grandes écumes des vagues [...] J'habite dans cet immense rêve de l'océan, je deviens un somnambule de la mer" (J. Massin, Victor Hugo: Oeuvres complètes, Paris, 1967, X, p. 1235).
Nous remercions Pierre Georgel d'avoir confirmé l'attribution après examen de visu. Le dessin sera inclus dans le catalogue raisonné des dessins à paraître.