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Lot Essay
Identifié par le cartel de son cadre comme un portrait de Louis-Charles de Saint-Aldegonde (1766-1837), ce portrait de Boilly détonne dans la production habituelle de l'artiste par la redingote bleue électrique du modèle aussi bien que par sa chevelure blanche éclatante.
Louis-Charles de Saint-Aldegonde, marquis de Colembert, fait partie d'une famille de la noblesse du boulonnais. Il est successivement officier au régiment du roi, puis capitaine de Dragons au régiment du Colonel-Général en 1789. Nommé chevalier de Saint-Louis à la Restauration, il meurt à Paris en 1837.
Le père de Sainte-Aldegonde avait fait construire par Giraux Sannier le château de Colembert entre 1776 et 1784. Celui-ci ayant été saisi à la Révolution et vendu comme bien national, Louis-Charles de Sainte-Aldegonde parvint à le racheter en s'aidant de son beau-frère le marquis d'Ennetières.
Il existe apparemment un autre portrait de Louis-Charles de Sainte-Aldegonde, dont le modèle semble cependant différent (reproduit dans Le Boulonnais noble et révolutionnaire, le journal de Gabriel Abot de Bazinghen (1779-1798); éd. par Alain Lottin, Arras, 1995).
Nous remercions Pascal Zuber et Etienne Breton qui ont confirmé la pleine attribution de l'oeuvre à Louis-Léopold Boilly et incluront celle-ci dans leur catalogue raisonné de l'artiste, actuellement en préparation.
Louis-Charles de Saint-Aldegonde, marquis de Colembert, fait partie d'une famille de la noblesse du boulonnais. Il est successivement officier au régiment du roi, puis capitaine de Dragons au régiment du Colonel-Général en 1789. Nommé chevalier de Saint-Louis à la Restauration, il meurt à Paris en 1837.
Le père de Sainte-Aldegonde avait fait construire par Giraux Sannier le château de Colembert entre 1776 et 1784. Celui-ci ayant été saisi à la Révolution et vendu comme bien national, Louis-Charles de Sainte-Aldegonde parvint à le racheter en s'aidant de son beau-frère le marquis d'Ennetières.
Il existe apparemment un autre portrait de Louis-Charles de Sainte-Aldegonde, dont le modèle semble cependant différent (reproduit dans Le Boulonnais noble et révolutionnaire, le journal de Gabriel Abot de Bazinghen (1779-1798); éd. par Alain Lottin, Arras, 1995).
Nous remercions Pascal Zuber et Etienne Breton qui ont confirmé la pleine attribution de l'oeuvre à Louis-Léopold Boilly et incluront celle-ci dans leur catalogue raisonné de l'artiste, actuellement en préparation.