ALEXANDRE MARIE COLIN (PARIS 1798-1875)
ALEXANDRE MARIE COLIN (PARIS 1798-1875)

Ataliba (Atahualpa) recevant de ses sujets la rançon qu'il doit verser à Pizarre; et Ataliba (Atahualpa) et sa famille réunis en prison

細節
ALEXANDRE MARIE COLIN (PARIS 1798-1875)
Ataliba (Atahualpa) recevant de ses sujets la rançon qu'il doit verser à Pizarre; et Ataliba (Atahualpa) et sa famille réunis en prison
signé 'A. Colin' (en bas à gauche pour l'un; et en bas à droite pour l'autre)
huile sur toile
39 x 55 cm., une paire
(2)
展覽
Paris, Salon de 1848, no. 944 (pour le second, sous le titre : " La Veille de la mort d'Ataliba ").
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ATAHUALPA GATHERING THE RANSOM FOR PIZARRO; AND ATAHUALPA WITH HIS FAMILY GATHERED IN JAIL, OIL ON CANVAS, A PAIR, SIGNED, BY ALEXANDRE MARIE COLIN

榮譽呈獻

Bénédicte Wagner
Bénédicte Wagner

拍品專文

Figurant parmi les élèves les plus doués de Girodet, Alexandre-Marie Colin fut dans sa jeunesse l'ami proche de Géricault, de Delacroix, et de Bonington avec lesquels il fera le voyage à Londres en 1825. Son art, marqué par le romantisme naissant de ses amis, s'est par la suite, et tout au long de sa carrière, nourri du goût de l'époque pour les sujets historiques et troubadours, avec un penchant particulier pour l'histoire du Nouveau Monde.
Dessinateur prolifique, Colin exécuta de nombreuses illustrations pour des ouvrages littéraires, mais peu d'entre ceux-ci l'attirèrent autant que le roman exotique de Jean-François Marmontel (1723-1799), Les Incas, ou la destruction de l'empire du Pérou, publié pour la première fois en 1777. Colin s'attacha au texte et l'illustra avec bonheur sur papier (une série de ces dessins est conservée au musée du Nouveau Monde de La Rochelle), mais également sur toile. Deux sujets incas furent déjà l'objet d'une vente aux enchères le 4 juin 1999 à Drouot (Telasco et la princesse Amazili; Jeune fille incas offerte en mariage au castillan Alonzo Molina). Ces deux huiles sur toiles, peintes dans un style proche des nôtres et de dimensions similaires, laissent penser que Colin aurait pu vouloir constituer une série de peintures sur le sujet, au même titre qu'il le fit par le biais du dessin.
Les deux scènes reprennent, avec une fantaisie exotique propre à l'imaginaire romantique du XIXe siècle, deux épisodes de la fin de l'empire Inca. Dans la première, Atahualpa (ou Ataliba dans Marmontel) fait défiler devant lui ses sujets qui déposent à ses pieds sa rançon, sous les yeux de Pizarre à qui l'empereur avait promis de remplir une salle entière d'or jusqu'au niveau où sa main se poserait. Malgré cette rançon acquittée, Pizarre ne tint pas sa promesse et fit prisonnier Atahualpa, que l'on voit dans sa cellule, entouré de sa famille, pour un ultime adieu.

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