Lot Essay
Cette commode fait partie d'un ensemble de meubles que l'on peut considérer comme exceptionnel dans la production de cet ébéniste. Madame Droguet envisage quatre niveaux différents de production, le mobilier courant, le mobilier confortable, le mobilier riche et enfin le mobilier de luxe. Pour la réalisation de ce dernier ensemble l'ébéniste soigne la finition des bâtis, exploite la richesse des veines et des couleurs des placages et emploie une abondance de bronzes dorés qui finissent le meuble en le structurant.
Le prix pour ce type d'oeuvre variait de 250 à plus de 1.300 livres. Il apparaît cependant que seul le meuble que nous présentons ici soit orné d'un vase de bronze doré. Le décor floral en bois de bout, inspiré par le travail de B.V.R.B. II est tout à fait typique de l'oeuvre de Petit et apparaît régulièrement dans sa production entre 1765 et 1775.
Nicolas Petit (1731-1791) travailla comme ouvrier libre dans le faubourg Saint-Antoine avant de se faire recevoir maître-ébéniste en 1761. Au décès de sa première épouse en 1765, un inventaire de son atelier est dressé, huit établis sont recensés mais il dispose d'un stock très faible, surtout des bâtis en blanc. Cet inventaire montre également que Petit travaille pour divers ébénistes ou marchands, ce qui implique qu'il travaille alors en sous-traitance.
Il est élu syndic-adjoint de sa corporation en 1783 puis syndic en 1784. A cette époque, il a acquis une clientèle privée et son activité est prospère. Une carte-annonce signale Petit, maître ébéniste demeurant grande rue du Faubourg Saint-Antoine, chez une marchande, Au nom de Jésus, vis à vis la Boule Blanche: fait et vend toutes sortes d'ouvrages d'ébénisterie, le tout à juste prix.
L'inventaire dressé après son décès en 1791 fait état d'un stock important de plus de quatre cents pièces et indique une large clientèle privée prestigieuse dont le duc d'Orléans, le duc de Bouillon, le prince de Hesse, le comte de Vergemont, M. Randon de Lucenay, le comte Viella, le duc d'Harcourt, le prince des Deux-Ponts, la comtesse de Schakovskoy, etc.
Une commode de forme similaire a été vendue par Sotheby's, Monaco, le 12 décembre 1998, lot 40.
Le prix pour ce type d'oeuvre variait de 250 à plus de 1.300 livres. Il apparaît cependant que seul le meuble que nous présentons ici soit orné d'un vase de bronze doré. Le décor floral en bois de bout, inspiré par le travail de B.V.R.B. II est tout à fait typique de l'oeuvre de Petit et apparaît régulièrement dans sa production entre 1765 et 1775.
Nicolas Petit (1731-1791) travailla comme ouvrier libre dans le faubourg Saint-Antoine avant de se faire recevoir maître-ébéniste en 1761. Au décès de sa première épouse en 1765, un inventaire de son atelier est dressé, huit établis sont recensés mais il dispose d'un stock très faible, surtout des bâtis en blanc. Cet inventaire montre également que Petit travaille pour divers ébénistes ou marchands, ce qui implique qu'il travaille alors en sous-traitance.
Il est élu syndic-adjoint de sa corporation en 1783 puis syndic en 1784. A cette époque, il a acquis une clientèle privée et son activité est prospère. Une carte-annonce signale Petit, maître ébéniste demeurant grande rue du Faubourg Saint-Antoine, chez une marchande, Au nom de Jésus, vis à vis la Boule Blanche: fait et vend toutes sortes d'ouvrages d'ébénisterie, le tout à juste prix.
L'inventaire dressé après son décès en 1791 fait état d'un stock important de plus de quatre cents pièces et indique une large clientèle privée prestigieuse dont le duc d'Orléans, le duc de Bouillon, le prince de Hesse, le comte de Vergemont, M. Randon de Lucenay, le comte Viella, le duc d'Harcourt, le prince des Deux-Ponts, la comtesse de Schakovskoy, etc.
Une commode de forme similaire a été vendue par Sotheby's, Monaco, le 12 décembre 1998, lot 40.