![Paul VERLAINE (1844-1896). Fêtes galantes. Paris: Alphonse Lemerre [20 février 1869]. In-12 (150 x 92 mm). Reliure de l'époque, demi-maroquin citron, dos à nerfs, tête doré, non rogné, sans la couverture.](https://www.christies.com/img/LotImages/2015/PAR/2015_PAR_04019_0074_000(paul_verlaine_fetes_galantes_paris_alphonse_lemerre_20_fevrier_1869_in114120).jpg?w=1)
La déférence d'un jeune poète envers son aîné
Paul VERLAINE (1844-1896). Fêtes galantes. Paris: Alphonse Lemerre [20 février 1869]. In-12 (150 x 92 mm). Reliure de l'époque, demi-maroquin citron, dos à nerfs, tête doré, non rogné, sans la couverture.
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Paul VERLAINE (1844-1896). Fêtes galantes. Paris: Alphonse Lemerre [20 février 1869]. In-12 (150 x 92 mm). Reliure de l'époque, demi-maroquin citron, dos à nerfs, tête doré, non rogné, sans la couverture.
Provenance: Charles-Marie Leconte de Lisle (envoi).
ÉDITION ORIGINALE. Un des 350 exemplaires sur Hollande, celui-ci portant un ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ DE VERLAINE À LECONTE DE LISLE: "Hommage de profond respect / et d'immense admiration". Dès 1863, Verlaine assiste aux samedis de Leconte de Lisle. Trois ans plus tard, lorsque paraissent Les Poèmes saturniens, premier recueil de Verlaine, Leconte de Lisle lui adresse de vives louanges. Mais les relations entre les deux poètes, en raison de leurs divergences politiques, vont peu à peu s'estomper. À la mort de Leconte de Lisle, Verlaine lui consacra un article nécrologique (Le Journal, 20 juillet 1894): "[...] de son oeuvre, qu'en dirai-je qui n'ait été dit excellemment, sinon qu'elle marche après celle d'Hugo, sur le même rang que celles de Baudelaire et de Banville, qui furent avec lui, nos maîtres immédiats à nous les Parnassiens [...]". Vicaire VII, 990; Carteret Romantique II, p. 418; Clouzot 157.
Provenance: Charles-Marie Leconte de Lisle (envoi).
ÉDITION ORIGINALE. Un des 350 exemplaires sur Hollande, celui-ci portant un ENVOI AUTOGRAPHE SIGNÉ DE VERLAINE À LECONTE DE LISLE: "Hommage de profond respect / et d'immense admiration". Dès 1863, Verlaine assiste aux samedis de Leconte de Lisle. Trois ans plus tard, lorsque paraissent Les Poèmes saturniens, premier recueil de Verlaine, Leconte de Lisle lui adresse de vives louanges. Mais les relations entre les deux poètes, en raison de leurs divergences politiques, vont peu à peu s'estomper. À la mort de Leconte de Lisle, Verlaine lui consacra un article nécrologique (Le Journal, 20 juillet 1894): "[...] de son oeuvre, qu'en dirai-je qui n'ait été dit excellemment, sinon qu'elle marche après celle d'Hugo, sur le même rang que celles de Baudelaire et de Banville, qui furent avec lui, nos maîtres immédiats à nous les Parnassiens [...]". Vicaire VII, 990; Carteret Romantique II, p. 418; Clouzot 157.
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Victorine d'Arcangues