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C’est niché aux pieds des Vosges que notre correspondant pour la région de l’Est, Jean-Louis Janin Daviet, découvre il y a quelques mois avec une grande émotion la dernière demeure de Fritz Schlumpf et les souvenirs de ce collectionneur génial, pieusement conservés par sa veuve Arlette disparue en mai 2008. Sa petite-fille décide aujourd’hui de se séparer des biens personnels de Fritz faisant une nouvelle fois résonner le nom d’une des plus belles et médiatiques collections constituées au XXe siècle.
A 32 ans Fritz Schlumpf s’investit corps et âme avec son frère Hans dans la filature, mais en 1970 la crise du textile touche de plein fouet le secteur de la laine. Les difficultés financières commencent, le dépôt de bilan met un terme à cet empire en 1976.
Parallèlement à cette activité industrielle, Frizt Schlumpf, passionné par l’automobile, participe très jeune aux courses de côte dans les Vosges et acquière sa première Bugatti en 1939 … en 1976 sa collection en comptera 120 ! Car ce sont bien les Bugatti qui ont les primeurs de Fritz Schlumpf, inconditionnel de ce prodigieux créateur de la marque Ettore Bugatti qu’il a connu vers 1930. Il se met en quête de se procurer toutes les Bugatti qui se présentent sur le marché, au grand dam des autres collectionneurs. En 1963, à la vente des biens mobiliers du constructeur, Fritz Schlumpf se porte acquéreur d’une vingtaine de voitures dont la voiture personnelle d’Ettore Bugatti : la Royale coupé Napoléon. Moins d’un an plus tard à la vente de la collection Shakespeare, ce sont trente Bugatti dont un autre exemplaire des six Royale qui rejoignent sa collection.
Il transforme une de ses usines pour abriter sa collection et en faire un musée. Méthodiquement il rassemble les épaves, rachète des carcasses, rénove et restaure tous ces trésors qui sommeillaient aux quatre coins du globe. C’est en 1977, lorsque les ouvriers occupent le bâtiment que le monde découvre avec émerveillement ce que l’on nommera Le joyau mondial de l’automobile ou le Louvre de l’automobile : plus de 500 véhicules de 102 marques différentes exposés sur 17.000 m2 dans une scénographie stupéfiante.
En 1978, le gouvernement décrète le classement au titre des Monuments Historiques de l’essentiel de la collection. En 1981 le Tribunal de Mulhouse autorise la vente du musée, vente réalisée en 1982 au profit d’une association regroupant la ville de Mulhouse, le département du Haut-Rhin, la région Alsace et la Chambre de Commerce et d’Industrie, le Musée National de l’Automobile est alors ouvert au public. En 1988, la Cour d’Appel de Paris fait obligation aux exploitants du musée d’ajouter l’appellation Collection Schlumpf au nom initial.
Nous sommes heureux de marquer un nouveau chapitre dans cette légende en présentant des photos, archives, objets et même des voitures qui ont accompagné Fritz Schlumpf dans les dernières années de sa vie. N’est-ce pas le plus bel hommage que de faire retentir le marteau pour la dernière fois sur deux reliques Bugatti de la collection Schlumpf : la Bugatti Baby 52 et le bouchon de radiateur éléphant dressé de la Royale ?
A few months ago, in the midst of the Vosges our correspondent for the Eastern Region, Jean-Louis Janin Daviet discovered with great emotion the last home of Fritz Schlumpf and the memories of this prestigious collector, piously kept by his widow Arlette who passed away in May 2008.Today her granddaughter has decided to part with the collection which still resonates
as the most fascinating automobile collection of the 20th century. Fritz Schlumpf, 32, invested all his energy in spinning with his brother Hans, but in 1970 the textile crisis hit the wool industry. The brothers went through financial ifficulties and bankruptcy put an end to the empire in 1976. long with this activity Fritz Schlumpf, infatuated with automobiles, started racing in he Vosges at a very early age, acquiring his first Bugatti in 1939... in 1976 his collection as completed with 120 cars! Fritz Schlumpf’s unconditional love and admiration or Ettore Bugatti, whom he met in the 1930s, revealed itself then. His obsession ith the designer translated into acquiring all Bugattis which came up to the market.In 1963, Schlumpf acquireed about twenty cars at the sale dedicated to the designeramongst which his own personal car: the Royale coupé Napoléon. Less than a year laterr, at the Shakespeare sale, thirty Bugattis - amongst which another model of the Royale – came to complete his collection later. He then transformed one of his factories into a museum for his collection. Methodically he gathered wrecks, bought carcasses, renovated and restored all these treasures slumbering around the globe. In 1977,while workers occupy the building, the world discovered with astonishment what will later be called the jewel of the automobile or the Louvre of the automobile:more than 500 vehicles of 102 different brands exhibited in a wonderfully curated 17,000 m2 space.In 1978, the major part of the collection became part of France’s Historical Heritage. In 1981 the Court of Mulhouse authorized the sale of the museum which occured in 1982 to benefit an association for the town of Mulhouse, the Haut-Rhin department, the Alsace region and the Chamber of Commerce. It is then than The National Museum of Automobile opened to the public. In 1988 the Court of Appeal required the museum to add Collection Schlumpf to this title. We are thrilled to be a part of this legend, offering photos, archives, objects and cars which have been a prominent part of Fritz Schlumpf’s life. It is with great pleasure
that we intent to put the hammer down on two of the most prestigious pieces of the Schlumpf collection: the Bugatti Baby 52 and the Car Mascot éléphant dressé of the Royale.
Lionel Gosset – Flavien Gaillard
ARCHIVES PERSONNELLES, CORRESPONDANCES ET TRANSACTIONS APPARTENANT A FRITZ SCHLUMPF
REUNION DE DEUX OUVRAGES, DONT :
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REUNION DE DEUX OUVRAGES, DONT :
- The Ferrari, revised edition by Hans Tanner, 1964.
- Franco Sbarro, La mécanique dans le sang de Daniel Héraud, Tome 1, 1991, dédicacé par Franco Sbarro.
- The Ferrari, revised edition by Hans Tanner, 1964.
- Franco Sbarro, La mécanique dans le sang de Daniel Héraud, Tome 1, 1991, dédicacé par Franco Sbarro.
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TOGETHER TWO BOOKS ABOUT FERRARI AND SBARRO
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