BUSTE EN PLATRE REPRESENTANT PROBABLEMENT MARIE ADELAIDE DE FRANCE, DITE MADAME ADELAIDE (1732-1800)
BUSTE EN PLATRE REPRESENTANT PROBABLEMENT MARIE ADELAIDE DE FRANCE, DITE MADAME ADELAIDE (1732-1800)

ATELIER D'AUGUSTIN PAJOU (1730-1809), FRANCE, FIN DU XVIIIEME SIECLE

Details
BUSTE EN PLATRE REPRESENTANT PROBABLEMENT MARIE ADELAIDE DE FRANCE, DITE MADAME ADELAIDE (1732-1800)
ATELIER D'AUGUSTIN PAJOU (1730-1809), FRANCE, FIN DU XVIIIEME SIECLE
La tête légèrement tournée vers la gauche; reposant sur un socle ciculaire en plâtre
Hauteur: 60 cm. (23.½ in.) ; Hauteur totale: 84 cm. (33 in.)
Provenance
Comte et comtesse Niel ; vente Christie's, Paris, 16 avril 2012, lot 61.
Literature
Paris, Musée du Louvre, Pajou Sculpteur du Roi 1730-1809, J-D. Draper and G. Scherf, 20 octobre 1997 - 19 janvier 1998.
New York, Metropolitan Museum of Art, Playing with Fire, European Terracotta Models, 1740-1840, J-D. Draper and G. Scherf, 28 janvier - 25 avril 2004, p. 306.
Further details
A PLASTER BUST PROBABLY DEPICTING MARIE ADELAIDE DE FRANCE, KNOWN AS MADAME ADELAIDE (1732-1800), WORKSHOP OF AUGUSTIN PAJOU (1730-1809), FRENCH, LATE 18TH CENTURY

Lot Essay

Issu d'une famille de menuisiers-sculpteurs, Augustin Pajou s'est d'abord formé auprès de son père; puis, selon la tradition, il est admis à l'âge de quatorze ans dans l'atelier de Jean-Baptiste II Lemoyne (1704-1778). Avec les encouragements de son maître, il gagne les premiers prix de sculpture de l'Académie entre 1746 et 1748 puis intégre l'Ecole royale. En 1751 il est envoyé en Italie où il complète sa formation à l'Académie de France à Rome jusqu'en 1756. En 1759, de retour en France, il est reçu à l'Académie royale de Peinture et Sculpture grâce à sa célèbre pièce de réception Pluton tenant Cerbère enchaîné, groupe d'une grande virtuosité, et devient en 1766 professeur de l'Académie royale.
Le buste ici présent est caractéristique des nombreux portraits réalisés par Pajou, portraits qui offrent un éventail des personnalités de la société de l'époque. Il expose à plusieurs reprises au Salon, débutant en 1759 avec un extraordinaire portrait de Lemoyne ; mais c'est en 1773 avec le portrait de la maîtresse de Louis XV, Madame du Barry, que Pajou connait un réel succès, marquant ainsi l'apogée de sa carrière de portraitiste.
Bien que la production de Pajou soit majoritairement constituée de portraits, elle comprend aussi un nombre important de groupes mythologiques et allégoriques ainsi que des monuments funéraires. Pajou devient l'un des artistes favoris de la Cour et obtient en 1774 le titre de Directeur des Bâtiments du Roi, qualification qui engendre un nombre important de commandes sculpturales.

Comme de nombreuses oeuvres provenant de l'atelier d'Augustin Pajou, le doute sur l'identité du buste ici présent demeure. En effet, Madame Adélaïde de France semble la plus proche, cependant les traits de cette jeune femme transcrits avec finesse, la complexité de sa coiffure et le regard rêveur pourraient représenter Nathalie de Laborde (1774-1835), fille du célèbre banquier de la Cour Jean-Joseph de Laborde dont Pajou a réalisé l'exceptionnelle statue en marbre (Draper et Scherf, op. cit., pp. 271-4.).

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