Lot Essay
Inspiré des hall chairs anglaises George III, Emilio Terry crée ce modèle pour l'hôtel parisien rue de Constantine de Charles de Beistegui après la guerre.
L’amitié entre Charles de Beistegui et Emilio Terry remonte à 1922, date de leur rencontre à Biarritz. Ils collaborèrent sur plusieurs réalisations qui ne virent pas le jour, en témoigne la maquette de l’escalier hélicoïdal (conservée au Musée des Arts Décoratifs, inv. 43442) réalisée par Krummer l’assistant de Terry. C’est avec l’achat du Château de Groussay en 1938 qu’Emilio Terry va véritablement prendre part aux projets de Charles de Beistegui. Il va alors dessiner les nouvelles ailes et les pavillons du château et collabora sur les quarante années de travaux et modifications engendrées par Beistegui.
Au château de Groussay, ces chaises faisaient partie de l’ameublement de la « nouvelle » salle à manger, petite pièce ovale aménagée dans l’un des espaces inutilisés des agrandissements entrepris par le décorateur. Réalisées dans le même acajou que les chaises d’Emilio Terry, quatre portes ponctuent les murs de couleur vert d’eau (cf. Eveline Schlumberger, Les « folies » qui métamorphosent le château de Groussay, Connaissance des arts, septembre 1963, p.74).
L’amitié entre Charles de Beistegui et Emilio Terry remonte à 1922, date de leur rencontre à Biarritz. Ils collaborèrent sur plusieurs réalisations qui ne virent pas le jour, en témoigne la maquette de l’escalier hélicoïdal (conservée au Musée des Arts Décoratifs, inv. 43442) réalisée par Krummer l’assistant de Terry. C’est avec l’achat du Château de Groussay en 1938 qu’Emilio Terry va véritablement prendre part aux projets de Charles de Beistegui. Il va alors dessiner les nouvelles ailes et les pavillons du château et collabora sur les quarante années de travaux et modifications engendrées par Beistegui.
Au château de Groussay, ces chaises faisaient partie de l’ameublement de la « nouvelle » salle à manger, petite pièce ovale aménagée dans l’un des espaces inutilisés des agrandissements entrepris par le décorateur. Réalisées dans le même acajou que les chaises d’Emilio Terry, quatre portes ponctuent les murs de couleur vert d’eau (cf. Eveline Schlumberger, Les « folies » qui métamorphosent le château de Groussay, Connaissance des arts, septembre 1963, p.74).