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拍品专文
La fantaisie des coquillages ornant tant le dossier que la ceinture est atypique et mérite d’être soulignée.
Nous connaissons le mobilier - proche des présentes chaises - peint en blanc à décor de coquillages livré par Boulard en 1785 pour la Chambre des Bains de Louis XVI à Compiègne comprenant un lit à la polonaise (conservé au château de Versailles), un écran à feu (conservé au musée Gulbenkian), six fauteuils à la Reine, deux bergères et un paravent à quatre feuilles (en partie illustré dans Laurent Condamy, Jean-Baptiste Boulard. Menuisier du Roi, Faton, Dijon, 2008, p. 284 et 287).
Un autre lit « à cocquille » exécuté d’après un dessin de Dugourc et connu de Pierre Verlet permet de penser que ce type de décor est à attribuer à cet ornemaniste. Ce même lit a bénéficié des talents du sculpteur Guérin et du peintre Chantard, sous la direction de Hauré (voir Maria Isabel Pereira Coutinho, 18th Century French Furniture, Calouste Gulbenkian museum, Lisbonne, 1999, p. 299).
Nous pouvons en outre rapprocher ces deux sièges de la Chaumière aux coquillages construite en 1779-1780 par Jean-Baptiste Paindebeld, sur commande du duc de Penthièvre pour la princesse de Lamballe au château de Rambouillet. Cet ouvrage abrite un salon décoré avec raffinement de coquillages, de marbre et de nacre. Le mobilier a été livré par François II Foliot (voir lot 99).
La création de ce type de mobilier et plus largement d’intérieur s’inscrit dans la ligne directe des grottes artificielles en vogue en France depuis les XVIe et XVIIe siècles dont Bernard Palissy fût un contributeur important avec ses céramiques dites « rustiques » à décor naturaliste de reptiles, de végétaux et fossiles.
Nous connaissons le mobilier - proche des présentes chaises - peint en blanc à décor de coquillages livré par Boulard en 1785 pour la Chambre des Bains de Louis XVI à Compiègne comprenant un lit à la polonaise (conservé au château de Versailles), un écran à feu (conservé au musée Gulbenkian), six fauteuils à la Reine, deux bergères et un paravent à quatre feuilles (en partie illustré dans Laurent Condamy, Jean-Baptiste Boulard. Menuisier du Roi, Faton, Dijon, 2008, p. 284 et 287).
Un autre lit « à cocquille » exécuté d’après un dessin de Dugourc et connu de Pierre Verlet permet de penser que ce type de décor est à attribuer à cet ornemaniste. Ce même lit a bénéficié des talents du sculpteur Guérin et du peintre Chantard, sous la direction de Hauré (voir Maria Isabel Pereira Coutinho, 18th Century French Furniture, Calouste Gulbenkian museum, Lisbonne, 1999, p. 299).
Nous pouvons en outre rapprocher ces deux sièges de la Chaumière aux coquillages construite en 1779-1780 par Jean-Baptiste Paindebeld, sur commande du duc de Penthièvre pour la princesse de Lamballe au château de Rambouillet. Cet ouvrage abrite un salon décoré avec raffinement de coquillages, de marbre et de nacre. Le mobilier a été livré par François II Foliot (voir lot 99).
La création de ce type de mobilier et plus largement d’intérieur s’inscrit dans la ligne directe des grottes artificielles en vogue en France depuis les XVIe et XVIIe siècles dont Bernard Palissy fût un contributeur important avec ses céramiques dites « rustiques » à décor naturaliste de reptiles, de végétaux et fossiles.