ALFRED DE DREUX (PARIS 1810-1860)
ALFRED DE DREUX (PARIS 1810-1860)

Portrait équestre présumé de Rainbeaux, écuyer de l'Empereur Napoléon III

Details
ALFRED DE DREUX (PARIS 1810-1860)
Portrait équestre présumé de Rainbeaux, écuyer de l'Empereur Napoléon III
Signé ‘Alfred De Dreux’ (en bas à droite)
Huile sur toile
73,5 x 92,8 cm. (28 7/8 x 36 ½ in.)
Provenance
Vente Hôtel Drouot, Paris, 28 avril 1937, lot 86.
Vente Piasa, Paris, 21 juin 2002, lot 10.
Literature
M.-C. Renauld, L’univers d’Alfred de Dreux 1810-1860, Arles, 2008, p. 42, ill. no. MCR 171 (attribué en plein sous le titre Portrait de cavalier montant un alezan gris avec jeune cavalier à l’arrière-plan, avec une datation entre 1844 et 1848).
Further details
ALFRED DE DREUX, EQUESTRIAN ALLEGED PORTRAIT OF RAINBEAUX, SQUIRE OF THE EMPEROR NAPOLEON III, SIGNED, OIL ON CANVAS

Lot Essay

Alfred de Dreux, un élégant au château

Alfred de Dreux fut l’un des artistes - et des dandys - les plus en vue de la scène parisienne sous les règnes de Louis-Philippe et de Napoléon III. Fils de l’architecte Pierre-Anne de Dreux, il naquit à Paris en 1810 dans un milieu très aisé. Son intérêt pour l’art se développa sous l’égide de son oncle, le portraitiste Dedreux-Dorcy, ami intime de Théodore Géricault dont les tableaux équestres influencèrent profondément le jeune peintre. Plusieurs portraits de de Deux par le rouennais témoignent des liens d’amitié qui unissaient le maître et l’enfant qui devint son élève. Durant les années 1820, à la mort brutale de Géricault, de Dreux intégra l’atelier de Léon Cogniet. La découverte par le Tout-Paris des aquarellistes paysagistes anglais en 1824, suivie plus tard de longs séjours en Angleterre, expliquent l’anglophilie du peintre, marqué aussi bien par l’art de George Stubbs, auquel il rend hommage dans son premier succès au Salon, Cheval sautant un fossé, daté de 1831, que par celui d’Edwin Landseer, qui marquera ses tableaux de chiens tardifs.

La mort brutale de l’artiste, qui aurait été tué lors d’un duel avec le Grand Ecuyer de Napoléon III en 1860, mit fin à une carrière qui était alors à son apogée et contribua à accroitre la légende de ce personnage haut en couleur, amateur de luxe, de pur-sang, de vitesse et de jolies femmes, fashionable et joueur.

Peintre des chevaux et de la mondanité, témoin privilégié d’une époque de prospérité et de joie de vivre, Alfred de Dreux fut collectionné par toute la haute société parisienne mais aussi par l’aristocratie européenne, russe et américaine.

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