Lot Essay
Alfred de Dreux, un élégant au château
Alfred de Dreux fut l’un des artistes - et des dandys - les plus en vue de la scène parisienne sous les règnes de Louis-Philippe et de Napoléon III. Fils de l’architecte Pierre-Anne de Dreux, il naquit à Paris en 1810 dans un milieu très aisé. Son intérêt pour l’art se développa sous l’égide de son oncle, le portraitiste Dedreux-Dorcy, ami intime de Théodore Géricault dont les tableaux équestres influencèrent profondément le jeune peintre. Plusieurs portraits de de Deux par le rouennais témoignent des liens d’amitié qui unissaient le maître et l’enfant qui devint son élève. Durant les années 1820, à la mort brutale de Géricault, de Dreux intégra l’atelier de Léon Cogniet. La découverte par le Tout-Paris des aquarellistes paysagistes anglais en 1824, suivie plus tard de longs séjours en Angleterre, expliquent l’anglophilie du peintre, marqué aussi bien par l’art de George Stubbs, auquel il rend hommage dans son premier succès au Salon, Cheval sautant un fossé, daté de 1831, que par celui d’Edwin Landseer, qui marquera ses tableaux de chiens tardifs.
La mort brutale de l’artiste, qui aurait été tué lors d’un duel avec le Grand Ecuyer de Napoléon III en 1860, mit fin à une carrière qui était alors à son apogée et contribua à accroitre la légende de ce personnage haut en couleur, amateur de luxe, de pur-sang, de vitesse et de jolies femmes, fashionable et joueur.
Peintre des chevaux et de la mondanité, témoin privilégié d’une époque de prospérité et de joie de vivre, Alfred de Dreux fut collectionné par toute la haute société parisienne mais aussi par l’aristocratie européenne, russe et américaine.
Alfred de Dreux fut l’un des artistes - et des dandys - les plus en vue de la scène parisienne sous les règnes de Louis-Philippe et de Napoléon III. Fils de l’architecte Pierre-Anne de Dreux, il naquit à Paris en 1810 dans un milieu très aisé. Son intérêt pour l’art se développa sous l’égide de son oncle, le portraitiste Dedreux-Dorcy, ami intime de Théodore Géricault dont les tableaux équestres influencèrent profondément le jeune peintre. Plusieurs portraits de de Deux par le rouennais témoignent des liens d’amitié qui unissaient le maître et l’enfant qui devint son élève. Durant les années 1820, à la mort brutale de Géricault, de Dreux intégra l’atelier de Léon Cogniet. La découverte par le Tout-Paris des aquarellistes paysagistes anglais en 1824, suivie plus tard de longs séjours en Angleterre, expliquent l’anglophilie du peintre, marqué aussi bien par l’art de George Stubbs, auquel il rend hommage dans son premier succès au Salon, Cheval sautant un fossé, daté de 1831, que par celui d’Edwin Landseer, qui marquera ses tableaux de chiens tardifs.
La mort brutale de l’artiste, qui aurait été tué lors d’un duel avec le Grand Ecuyer de Napoléon III en 1860, mit fin à une carrière qui était alors à son apogée et contribua à accroitre la légende de ce personnage haut en couleur, amateur de luxe, de pur-sang, de vitesse et de jolies femmes, fashionable et joueur.
Peintre des chevaux et de la mondanité, témoin privilégié d’une époque de prospérité et de joie de vivre, Alfred de Dreux fut collectionné par toute la haute société parisienne mais aussi par l’aristocratie européenne, russe et américaine.