拍品專文
Les premiers modèles de pendule lyre remontent au début du XVIIIe siècle. Le succès de la pendule lyre fut très important sous Louis XVI, ce présent lot dérive des modèles typiques que l’on a déclinés en de nombreuses versions et matériaux. La manufacture de Sèvres fait état dans ses archives, d’une trentaine de pendules vendues entre 1786 et le début du XIXe siècle (P. Kjellberg, Encyclopédie de la pendule française, Paris, 1997, p. 226) principalement en bleu foncé ou « beau bleu ». Plusieurs exemplaires sont conservés au musée Cognac Jay, au Louvre ainsi qu’au musée de la céramique de Sèvres et au Victoria and Albert Museum à Londres (illustré in. Kjellberg, op. cit. p. 230, fig B). De prestigieux bronziers tels que Thomire et Gouthière en ont également réalisés des versions.
Cette exceptionnelle pendule à trois cadrans conjugue un admirable travail de ciselure des bronzes qui trahit une grande maîtrise et une immense sensibilité. Signalons également le remarquable travail de l’émail. Plus élaboré et travaillé que les habituelles pendules lyre, ce présent lot est un véritable chef d’œuvre d’horlogerie.
Une pendule analogue, de forme lyre à trois cadrans, surmontée d’un masque d’Apollon, le mouvement par Raguet-Lépine, est illustrée dans A. Chapiro, Jean-Antoine Lepine, Paris, 1998.
L’horloger qui signe le cadran « Balthazard » de la lyre pourrait être le fils de l’horloger Henry Balthazar, Noël Balthazar reçu en 1717. Une seconde hypothèse suppose qu’il s’agirait de Louis-Charles Balthazar reçu en 1768. Les Balthazar à Paris font partie de ces dynasties d’horlogers qui se sont succédés tout comme les Le Noir ou Dugrand-Mesnil.
Cette exceptionnelle pendule à trois cadrans conjugue un admirable travail de ciselure des bronzes qui trahit une grande maîtrise et une immense sensibilité. Signalons également le remarquable travail de l’émail. Plus élaboré et travaillé que les habituelles pendules lyre, ce présent lot est un véritable chef d’œuvre d’horlogerie.
Une pendule analogue, de forme lyre à trois cadrans, surmontée d’un masque d’Apollon, le mouvement par Raguet-Lépine, est illustrée dans A. Chapiro, Jean-Antoine Lepine, Paris, 1998.
L’horloger qui signe le cadran « Balthazard » de la lyre pourrait être le fils de l’horloger Henry Balthazar, Noël Balthazar reçu en 1717. Une seconde hypothèse suppose qu’il s’agirait de Louis-Charles Balthazar reçu en 1768. Les Balthazar à Paris font partie de ces dynasties d’horlogers qui se sont succédés tout comme les Le Noir ou Dugrand-Mesnil.