JACOB FERDINAND VOET (ANVERS 1639-1689 PARIS)
JACOB FERDINAND VOET (ANVERS 1639-1689 PARIS)

Portrait d'Hortense Mancini (1646-1699), Duchesse Mazarin, en tenue d’Aphrodite

細節
JACOB FERDINAND VOET (ANVERS 1639-1689 PARIS)
Portrait d'Hortense Mancini (1646-1699), Duchesse Mazarin, en tenue d’Aphrodite
Huile sur toile
73,5 x 61,5 cm. (29 x 24 ¼ in.)
來源
Collection de Don Gaspar de Haro y Guzmàn, Marquis de Carpio (d’après le monogramme ‘DGH’ surmonté d’une couronne).
Vente Christie’s, Londres, 3 décembre 2008, lot 202.
Vente Beaussant-Lefèvre, Paris, 10 juin 2011, lot 39.
出版
F. Petrucci, Ferdinand Voet 1639-1689, detto Ferdinando de’ritratti, Rome, 2005, p. 189, no. 122b.
更多詳情
JACOB FERDINAND VOET, PORTRAIT OF HORTENSE MANCINI, OIL ON CANVAS

拍品專文

Ce portrait, comme le suivant, représente celle qui fut considérée comme l’une des plus belles femmes de son temps, Hortense Mancini (1646-1699), l'une des nièces de Mazarin. Arrivée avec son oncle en France à l’âge de six ans, mariée en 1661 au duc de la Meilleraye, dont le caractère austère et la bigoterie exagérée ne lui convenait guère, Hortense Mancini s’enfuit en Italie en 1668, débutant une existence d’exil au sein des diverses Cours européennes, où sa beauté fit d’elle l'une des femmes les plus convoitées. Célébrée pour sa beauté aussi bien par Saint-Evremond que par la marquise de Sévigné ou madame de La Fayette, elle méritait amplement d’être celle qui inspira à Voet l’idée de cette Galleria delle belle dans laquelle le peintre voulut représenter à travers une série de portraits, les plus belles femmes de la noblesse romaine de son temps. Le peintre choisit ici de la représenter partiellement dénudée, accentuant sa juvénile sensualité et jouant de la différence de matière entre les douces carnations du modèle et le savant plissé de ses draperies.
Une autre version elle aussi autographe de l’œuvre, et considérée comme le prototype, se trouve aujourd’hui dans la collection du comte de Sandwich à Mapperton House.
La provenance de cette version est prestigieuse. Elle porte en effet au revers le tampon avec le monogramme « DGH » surmonté d’une couronne, marque de la collection de Don Gaspar de Haro y Guzmàn, comte-duc d’Olivares et marquis del Carpio (1629-1687), qui fut ambassadeur d’Espagne à Rome puis Vice-Roi de Naples et dont la collection fut l’une des plus importantes de son temps. Le chiffre 882 qui se lit sous le chiffre de Guzmàn correspond au numéro de l’œuvre dans l’inventaire du collectionneur, sous lequel se trouvait également sept autres portraits de femmes romaines, tous de la main de Jacob Ferdinand Voet.

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