LOUIS HERSENT (PARIS 1777-1860)
LOUIS HERSENT (PARIS 1777-1860)

Ruth et Booz

Details
LOUIS HERSENT (PARIS 1777-1860)
Ruth et Booz
Monogrammé indistinctement (en bas à gauche)
Huile sur toile, non rentoilé
60,3 x 73,2 cm. (23 ¾ x 28 7/8 in.)
Provenance
Commandé par Louis XVIII.
Collection de Madame du Cayla.
Vente Massol, Paris, 27 avril 2005, lot 142, en couverture.
Vente Piasa, Paris, 29 juin 2012, lot 97.
Literature
Le Moniteur universel, juin 1822.
LArtiste, 1831, p. 201.
Le Moniteur universel, 1846, p. 431.
A. Saint-Vincent, Les Beaux-Arts, octobre 1860.
Gazette des Beaux-Arts, 1863, pp. 219-220.
R. Alcouffe, 'Le goût de la comtesse du Cayla', dans Dossier de lart, no. 5, 1991.
A.M. de Brem, Louis Hersent (1777-1860), peintre dhistoire et portraitiste, Paris, 1993, no. 46, p. 51 (loc.inc. avec reproduction de la gravure).
Exhibited
Paris, Salon de 1822, no. 687.
Paris, Musée de la Vie Romantique, Louis Hersent (1777-1860), peintre d'histoire et portraitiste, 1993-1994, no. 46 (la gravure).
Further details
LOUIS HERSENT, RUTH AND BOOZ, MONOGRAMMED, OIL ON CANVAS, UNLINED

Lot Essay

La scène est tirée de l’Ancien Testament : Ruth, venue de Moab au pays de Canaan, demande à un riche cultivateur, Booz, sa protection et l’autorisation de glaner dans ses champs. Celui-ci accède à ses requêtes et, admiratif du courage de la jeune femme, l’épouse. De la descendance de Ruth, la pauvre mais belle servante étrangère choisie par le puissant Booz, élue par le destin, naîtra David, ancêtre du Christ.

Le tableau a été commandé par Louis XVIII en hommage à sa favorite de l’époque, la jeune miniaturiste Lyzinka Rue. L’allusion à l’union de l’homme âgé et d’une jeune étrangère qui se place sous sa protection suscita des commentaires à la Cour. C’est finalement la nouvelle favorite, Madame du Cayla, qui se verra offrir le tableau. La scène, nocturne, permet à l’artiste de développer un bel effet de clair-obscur comme il l'avait fait quelques années auparavant dans Daphnis et Chloé (peint en 1817, loc. inc.) et dans les pendants Diane et Endymion et Les Grâces visitant Daphnis pendant son sommeil (vers 1817, Musée de Sens). A partir de 1823 et malgré ses succès en tant que peintre d’histoire, Hersent se spécialisera uniquement dans l’art du portrait.

Longtemps considéré comme perdu, la tableau était, jusqu’à la vente de 2005, connu uniquement par la gravure exécutée par Tardieu. Il en existait une esquisse, léguée au neveu de l’artiste, Paillard, de localisation inconnue aujourd’hui.

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