Lot Essay
André-Charles Boulle (1642-1732) mit à l’honneur une technique de marqueterie particulière alliant plusieurs matériaux tels que l’ébène, le laiton et l’écaille de tortue. Le goût pour le mobilier présentant cette technique ne se démentit pas durant les décennies qui suivirent. Ainsi, des ébénistes tels que Levasseur et Montigny restaurèrent, créèrent à partir d’éléments anciens ou bien conçurent des meubles neufs dans l’esprit du grand ébéniste, notamment sous le règne de Louis XVI.
Les bronzes de ce bureau sont d’une grande qualité. Caractéristiques de la production de Boulle, ses pieds terminés par des pattes de lion ou griffes d’ours émergeant d’acanthe se retrouvent sur la paire de commodes commandée en 1808 pour la chambre de Louis XIV au Grand Trianon (Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, inv. VMB 14279.1). En effet, dérogeant au système corporatif, Boulle pouvait produire ses propres bronzes dans son atelier des Galeries du Louvre tout en réalisant des meubles d’ébénisterie.
Ce bureau fit partie de la collection de Marie-Blanche de Polignac, fille de Jeanne Lanvin et épouse du comte Jean de Polignac. Membre éminent de la haute société parisienne et collectionneuse avertie, elle fit appel à Emilio Terry pour modifier son hôtel particulier. La photographie reproduite ici, indique d’ailleurs la présence de notre bureau dans la bibliothèque conçue par le célèbre décorateur.
Les bronzes de ce bureau sont d’une grande qualité. Caractéristiques de la production de Boulle, ses pieds terminés par des pattes de lion ou griffes d’ours émergeant d’acanthe se retrouvent sur la paire de commodes commandée en 1808 pour la chambre de Louis XIV au Grand Trianon (Versailles, musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, inv. VMB 14279.1). En effet, dérogeant au système corporatif, Boulle pouvait produire ses propres bronzes dans son atelier des Galeries du Louvre tout en réalisant des meubles d’ébénisterie.
Ce bureau fit partie de la collection de Marie-Blanche de Polignac, fille de Jeanne Lanvin et épouse du comte Jean de Polignac. Membre éminent de la haute société parisienne et collectionneuse avertie, elle fit appel à Emilio Terry pour modifier son hôtel particulier. La photographie reproduite ici, indique d’ailleurs la présence de notre bureau dans la bibliothèque conçue par le célèbre décorateur.