Lot Essay
De l’athénienne créée dans les débuts du néoclassicisme à l’imitation de l’antique pour servir de support à des cassolettes brûle-parfums ou à des jardinières, l’usage s’est étendu à la toilette à la fin du XVIIIe siècle.
Le prototype de ce meuble demeure le tableau La vertueuse Athénienne de Joseph-Marie Vien conservé à Strasbourg.
Notre athénienne peut-être rapprochée de celle peinte en 1788 par Jacques Louis David dans Les Amours de Pâris et d'Hélène du Louvre. Le piètement de notre athénienne s'inspire du trépied provenant du modèle du temple d'Isis à Herculanum conservé aujourd'hui au musée archéologique de Naples (inv.72995) et publié en gravure par le comte de Caylus dès la fin des années 1750. Notre piètement s'inspire également de la planche XXXIII, Trépied et vases des dessins de Percier et Fontaine (Percier et Fontaine, Recueil de Décoration intérieures, Paris, 1997, p.55.) Notre modèle fut créé pour le général Moreau qui acheta l’hôtel de la rue d’Anjou en 1801, construit en 1760. Percier et Fontaine occupèrent une place prépondérante dans le choix des meubles, achetés notamment chez Jacob Frères. Jacob Frères rue Meslée, regroupait les deux fils de Georges Jacob, François-Honoré-Georges et Georges II, et ont été actifs entre 1796 et 1803. Le mobilier sera acheté dans son ensemble par Napoléon, à la suite de la disgrâce du général. On retrouve deux exemplaires par la suite : l'un dans la chambre à coucher des petits appartements de l’Empereur et l’autre dans la chambre à coucher de l’Impératrice, aujourd'hui conservés au château de Fontainebleau. La différence avec celle de Fontainebleau se situe au niveau de la tablette d’entrejambe qui est plaquée de loupe d’if, alors que la nôtre est en bronze patiné.
Un modèle très proche a été vendu chez Sotheby's Paris, 2 décembre 2003, lot 55). Citons également celle de la vente de la Collection de Monsieur et Madame Luigi Anton Laura (vente Sotheby's, Paris, le 27 juin 2001, lot 99).
Le prototype de ce meuble demeure le tableau La vertueuse Athénienne de Joseph-Marie Vien conservé à Strasbourg.
Notre athénienne peut-être rapprochée de celle peinte en 1788 par Jacques Louis David dans Les Amours de Pâris et d'Hélène du Louvre. Le piètement de notre athénienne s'inspire du trépied provenant du modèle du temple d'Isis à Herculanum conservé aujourd'hui au musée archéologique de Naples (inv.72995) et publié en gravure par le comte de Caylus dès la fin des années 1750. Notre piètement s'inspire également de la planche XXXIII, Trépied et vases des dessins de Percier et Fontaine (Percier et Fontaine, Recueil de Décoration intérieures, Paris, 1997, p.55.) Notre modèle fut créé pour le général Moreau qui acheta l’hôtel de la rue d’Anjou en 1801, construit en 1760. Percier et Fontaine occupèrent une place prépondérante dans le choix des meubles, achetés notamment chez Jacob Frères. Jacob Frères rue Meslée, regroupait les deux fils de Georges Jacob, François-Honoré-Georges et Georges II, et ont été actifs entre 1796 et 1803. Le mobilier sera acheté dans son ensemble par Napoléon, à la suite de la disgrâce du général. On retrouve deux exemplaires par la suite : l'un dans la chambre à coucher des petits appartements de l’Empereur et l’autre dans la chambre à coucher de l’Impératrice, aujourd'hui conservés au château de Fontainebleau. La différence avec celle de Fontainebleau se situe au niveau de la tablette d’entrejambe qui est plaquée de loupe d’if, alors que la nôtre est en bronze patiné.
Un modèle très proche a été vendu chez Sotheby's Paris, 2 décembre 2003, lot 55). Citons également celle de la vente de la Collection de Monsieur et Madame Luigi Anton Laura (vente Sotheby's, Paris, le 27 juin 2001, lot 99).