拍品專文
D’après Michael Gunn (Arts rituels d’Océanie dans les collections du musée Barbier-Mueller: Nouvelle-Irlande, 1997), les frises malagan dont le motif principal est un oiseau existent sous deux formes: asymétriques ou symétriques. La sculpture étudiée ici fait donc partie de ce deuxième groupe. Elles « étaient généralement fixées aux parois d’un abri d’exposition malagan et représentaient le plus souvent un oiseau aux ailes étendues tenant un serpent dans son bec et ses serres ». Voir Gunn (op.cit., fig.23) pour un exemplaire comparable.
La Nouvelle-Irlande fut préservée un certain temps de l'activité missionnaire qui ne débuta qu'en 1877. Cette arrivée tardive, comparée au débarquement de la London Missionary Society à Tahiti cent ans plus tôt, nous laisse imaginer que les traditions ancestrales néo-irlandaises étaient encore bien vivantes jusqu'au dernier quart du XIX° siècle - période pendant laquelle les scientifiques allemands collectèrent un grand nombre d'objets. Les musées allemands sont encore aujourd'hui en possession d'une des plus belles collections d'art de Nouvelle-Irlande.
L'art océanien, notamment néo-irlandais, inspira grandement les artistes du siècle dernier. Citons Ernst Kirchner, visiteur régulier du musée d'ethnographie de Dresde, André Breton et Serge Brignoni, tous deux collectionneurs avertis et ayant possédé de véritables chef-d'oeuvres de Nouvelle-Irlande.
La Nouvelle-Irlande fut préservée un certain temps de l'activité missionnaire qui ne débuta qu'en 1877. Cette arrivée tardive, comparée au débarquement de la London Missionary Society à Tahiti cent ans plus tôt, nous laisse imaginer que les traditions ancestrales néo-irlandaises étaient encore bien vivantes jusqu'au dernier quart du XIX° siècle - période pendant laquelle les scientifiques allemands collectèrent un grand nombre d'objets. Les musées allemands sont encore aujourd'hui en possession d'une des plus belles collections d'art de Nouvelle-Irlande.
L'art océanien, notamment néo-irlandais, inspira grandement les artistes du siècle dernier. Citons Ernst Kirchner, visiteur régulier du musée d'ethnographie de Dresde, André Breton et Serge Brignoni, tous deux collectionneurs avertis et ayant possédé de véritables chef-d'oeuvres de Nouvelle-Irlande.