拍品專文
Bassani ne dénombre qu’une douzaine de cannes de ce type réalisées à la cire perdue (Bassani, E., The Power of Form : African art from the Horstmann Collection, Milan, 2002). Figurant un cavalier armé et un homme à terre, cette canne était sans doute à l’origine une insigne de pouvoir. Incorrectement attribués aux Soninké, ces objets sont en réalité originaires des peuples Beafada, Badyaranke, Malinké, ou Foula, localisés à la frontière de la Guinée et de la Guinée Bissau.
Ce sommet de canne, dont le style très ancien permet de le comparer aux œuvres de premières générations, date très certainement du XVII-XVIIIe siècle. Voir Philips (T., et al, Africa : The Art of a Contient, Londres, 1995, fig.6.5a et b) pour deux objets comparables, l’un provenant du musée Barbier-Mueller (inv.1001-32), l’autre du Metropolitan Museum (inv.1979.206.212).
Ce sommet de canne, dont le style très ancien permet de le comparer aux œuvres de premières générations, date très certainement du XVII-XVIIIe siècle. Voir Philips (T., et al, Africa : The Art of a Contient, Londres, 1995, fig.6.5a et b) pour deux objets comparables, l’un provenant du musée Barbier-Mueller (inv.1001-32), l’autre du Metropolitan Museum (inv.1979.206.212).