Actus apostolorum. Paris : Antoine Vitré, 1652. [Suivi de :] –Hieronymi prologus Galateus. [Et :] – Augustin LUBIN. Tabulae sacrae geographicae sive notitia antinqua,… Paris, Pierre Le Petit, 1670. In-12 (140 x 83 m). Reliure de l’époque exécutée par l’atelier des Caumartin, maroquin rouge, décor répété à compartiments, armes dorées sur les plats, fer « à la petite tête » aux angles, dos à nerfs orné de fers dorés, roulette dorée sur les coupes et roulette intérieure, tranches dorées.
VAT at a rate of 5.5% will be payable on both the … Read more UNE COLLECTION RÉUNIE DANS LES ANNES 1930Les 229 livres proposés dans cette première vente Maurice Burrus (les manuscrits médiévaux seront dispersés le 25 mai 2016 à Londres) sont pour la plupart des imprimés anciens, du XVe au début du XIXe siècle Les reliures de la Renaissance, françaises et italiennes, y tiennent une place de premier plan : quatre Fugger dont une reliure à la grecque de format in-folio, deux Mahieu, un Grolier, un Claude de Laubespine inconnu, l’Aristote/Vimercati de Marguerite de France future duchesse de Savoie, le Virgile de Grüninger somptueusement relié pour Jacques de Saint-Mesmin. Neuf livres d’heures, provenant pour la plupart des ventes Robert de Parme et Essling, et 26 incunables, dont la moitié sont italiens : le fleuron en est l’exemplaire au titre imprimé en or de l’Ammonius de Calliergès, l’un des trois en main privée. Sur les sept incunables « germaniques », on ne s’étonnera pas de trouver les productions de Strasbourg et notamment celles de Grüninger. C’est également le cas pour les livres illustrés de la Renaissance dont beaucoup sont allemands. Voulant acheter des reliures, Maurice Burrus a parfois également acquis des originales littéraires ou des textes importants d’histoire de l’art, comme le De Sculptura de Gaurico, 1504, le premier traité d'art destiné aux amateurs et l’exemplaire de dédicace au Grand duc de Toscane de la réédition de 1647 des Vite de Vasari. Pour les originales littéraires, je citerai le Baïf en reliure à la fanfare, et le fameux Voyage des princes fortunez de Beroalde de Verville, l’un des quelques exemplaires complets. Mais aussi l’Espagne (Boscan et Garcilasso de la Vega), et le théâtre italien de la Renaissance : l’Antigono de 1565, pour laquelle Palladio conçut dans un palais vénitien un théâtre éphémère, exemplaire relié en vélin violet pour Federico Cornaro, et La Rapina di Proserpina de Livio Sanuto.Beaucoup d’exemplaires séduisants de livres des XVIIe et XVIIIe siècles, français et italiens. Des livres reliés pour Napoléon et son entourage (Marie-Louise, Joachim ou Caroline Murat). Et un remarquable ensemble de reliures anglaises et écossaises du XVIe au XXe siècles. Plusieurs ont appartenu au grand bibliophile hollandais Paul May, mort dans de tragiques circonstances en 1940. Le plus remarquable est le Chaucer de la Kelmscott Press, relié par Douglas Cockerell en 1928, mais il faut signaler aussi l’une des douze reliures que Paul May a commandées à Sybil Pye. Les archives de Maurice Burrus ont disparu en grande partie pendant la guerre, mais les volumes ont presque tous reçu à la fin une étiquette indiquant la date de l’acquisition et le nom du fournisseur. Les livres ont été achetés pour la plupart entre 1930 et 1939, la principale exception restant après la guerre les volumes achetés par l’intérmédiaire d’Erasmushaus à Bâle à la vente Paul May de 1949. Les grandes ventes de l’époque ont été mises à profit : Beraldi, Rahir, Belin, la vente en mai 1939 d’un amateur discret d’incunables et de livres illustrés, le chartiste Maxime de Germiny dont l’ex-libris (Neptune sortant d’une couronne) se retrouve sur plusieurs volumes, les ventes Öttingen-Wallerstein où ont été dispersés les livres de Marcus Fugger, les ventes italiennes organisées par Hoepli, notamment la vente Ashburner. Les noms des principaux libraires parisiens (parmi eux Lauria est le fournisseur principal, tant pour les livres français que pour les livres italiens) et provinciaux, mais aussi britanniques (Maggs au premier chef) ou italiens. Les livres portent presque tous l’ex-libris de Maurice Burrus, daté de 1937. Ils n’ont pas été vus depuis environ 80 ans, et je souhaite aux bibliophiles d’aujourd’hui d’heureuses redécouvertes. Isabelle de Conihout
Actus apostolorum. Paris : Antoine Vitré, 1652. [Suivi de :] –Hieronymi prologus Galateus. [Et :] – Augustin LUBIN. Tabulae sacrae geographicae sive notitia antinqua,… Paris, Pierre Le Petit, 1670. In-12 (140 x 83 m). Reliure de l’époque exécutée par l’atelier des Caumartin, maroquin rouge, décor répété à compartiments, armes dorées sur les plats, fer « à la petite tête » aux angles, dos à nerfs orné de fers dorés, roulette dorée sur les coupes et roulette intérieure, tranches dorées.

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Actus apostolorum. Paris : Antoine Vitré, 1652. [Suivi de :] –Hieronymi prologus Galateus. [Et :] – Augustin LUBIN. Tabulae sacrae geographicae sive notitia antinqua, Paris, Pierre Le Petit, 1670. In-12 (140 x 83 m). Reliure de l’époque exécutée par l’atelier des Caumartin, maroquin rouge, décor répété à compartiments, armes dorées sur les plats, fer « à la petite tête » aux angles, dos à nerfs orné de fers dorés, roulette dorée sur les coupes et roulette intérieure, tranches dorées.
Provenance : Louis-Urbain Le Fèvre de Caumartin, marquis de Saint-Ange (1653-1720, armes sur les plats OHR, pl. 651, fer n° 5) – Acquis chez Ader en 1939.

Tome VIII de l’édition de la bible de la Contre-Réforme issue du Concile de Trente, commandée à Antoine Vitré, typographe du roi, et dans lequel a été relié le prologue du commentaire de saint Jérôme sur l’épître aux Galates.

JOLI EXEMPLAIRE RÉGLÉ. L’atelier de reliure dit « des Caumartin », actif vers 1652, puis de 1685 à 1701, tire son nom de Louis-Urbain Le Fèvre de Caumartin qui fit faire par cet atelier de nombreuses reliures à ses armes. Bibles Paris, 848 ; Darlow & Moule 6221. Esmerian, Tableaux synoptiques, annexe A-VII.

Manque un feuillet au cahier Xx (Hieronymi prologus). Mouillures et feuillets brunis, marges parfois endommagées.
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VAT at a rate of 5.5% will be payable on both the hammer price and the Buyer’s premium. It will be refunded to the Buyer upon proof of export of the lot outside the European Union within the legal time limit. (Please refer to section VAT refunds).

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