拍品专文
Cette œuvre sera incluse dans le catalogue raisonné de l’œuvre de Charles Filiger actuellement en préparation par André Cariou.
Emile Bernard voit en Charles Filiger un disciple de Gauguin, dont l’art semble être la synthèse entre formes byzantines et art populaire breton. L’artiste, qui arrive à Pont-Aven en 1888 et séjourne au Pouldu, composa des gouaches représentant des scènes de la vie du Christ ainsi que des paysages bretons à l’instar de Berger au Pouldu. Si les contours géométriques de l’oeuvre ne sont pas sans rappeler la formation en arts décoratifs reçue par l’artiste, les zones de couleurs hachurées et cernées de noir manifestent quant à elles son intérêt pour le cloisonnisme et a fortiori son appartenance au groupe de Pont-Aven. L’approche géométrique de Filiger et ses fgures allongées et pensives au regard intériorisé illustrent par ailleurs l’infuence des primitifs italiens, très perceptible dans l’oeuvre de l’artiste. Son art, empreint de mysticisme, évoque à la fois l’icône et le vitrail, comme en témoigne cette oeuvre exemplaire.
Emile Bernard viewed Charles Filiger as Gauguin’s premier disciple. For him, Filiger’s art was the perfect synthesis of byzantine forms with Breton popular imagery. The artist, who arrived in Pont-Aven in 1888, settled in Le Pouldu where he executed gouaches depicting Christ scenes as well as the surrounding countryside and local fgures. The geometric aspect of the sheet in the present work recalls the artist’s decorative art training, and the hatching within the colored zones with black contours demonstrate the artist’s interest in Cloisonnism. The fattening of the fgure within the landscape shows the infuence of the Italian Primitives, and visually the present work evokes the art of stained glass windows so omnipresent in Filiger’s personal style.
Emile Bernard voit en Charles Filiger un disciple de Gauguin, dont l’art semble être la synthèse entre formes byzantines et art populaire breton. L’artiste, qui arrive à Pont-Aven en 1888 et séjourne au Pouldu, composa des gouaches représentant des scènes de la vie du Christ ainsi que des paysages bretons à l’instar de Berger au Pouldu. Si les contours géométriques de l’oeuvre ne sont pas sans rappeler la formation en arts décoratifs reçue par l’artiste, les zones de couleurs hachurées et cernées de noir manifestent quant à elles son intérêt pour le cloisonnisme et a fortiori son appartenance au groupe de Pont-Aven. L’approche géométrique de Filiger et ses fgures allongées et pensives au regard intériorisé illustrent par ailleurs l’infuence des primitifs italiens, très perceptible dans l’oeuvre de l’artiste. Son art, empreint de mysticisme, évoque à la fois l’icône et le vitrail, comme en témoigne cette oeuvre exemplaire.
Emile Bernard viewed Charles Filiger as Gauguin’s premier disciple. For him, Filiger’s art was the perfect synthesis of byzantine forms with Breton popular imagery. The artist, who arrived in Pont-Aven in 1888, settled in Le Pouldu where he executed gouaches depicting Christ scenes as well as the surrounding countryside and local fgures. The geometric aspect of the sheet in the present work recalls the artist’s decorative art training, and the hatching within the colored zones with black contours demonstrate the artist’s interest in Cloisonnism. The fattening of the fgure within the landscape shows the infuence of the Italian Primitives, and visually the present work evokes the art of stained glass windows so omnipresent in Filiger’s personal style.