拍品專文
Les futurs Champs-Elysées naissent au dix-septième siècle, avec le tracé de grandes allées dans un quartier de bois, de maisonnettes et de jardins. En 1664, André Le Nôtre (1613-1700), jardinier de Louis XIV, est chargé par le Roi de redessiner le parterre du château des Tuileries. Le Nôtre se concentre sur l'allée centrale et il décide alors de la prolonger en ligne droite par un « mail planté » au delà du parc, à peu près jusqu'à l'actuel Rond-Point, entre marécages, vaches et laiteries. En 1709, on baptise cette promenade plantée d'ormes les Champs-Elysées, par allusion au lieu de séjour des héros et des 'âmes vertueuses' dans la mythologie grecque. En 1724, le directeur des jardins royaux, le duc d'Antin, prolonge l'avenue jusqu'à l'actuelle Etoile. Les van Blarenberghe qui habitaient la toute proche rue Saint-Honoré, ont représenté à plusieurs reprises ce lieu de délassement parisien qui comprenait guinguettes et cafés.
La vente lilloise des collections de la famille van Blaerenberghe, le 21 août 1865, comprenait une gouache intitulée 'Carré Marigny aux Champs-Elysées' qui se confond peut-être avec le présent dessin.
Louis-Nicolas van Blarenberghe collabora souvent, de 1769 à 1778, avec son fils Henri-Joseph. La manière des deux artistes est alors si proche qu'il est difficile de distinguer leurs travaux. Ils signaient d'ailleurs de la même façon et il est certain qu'ils exécutèrent ensemble, à quatre mains, de nombreuses oeuvres.
La vente lilloise des collections de la famille van Blaerenberghe, le 21 août 1865, comprenait une gouache intitulée 'Carré Marigny aux Champs-Elysées' qui se confond peut-être avec le présent dessin.
Louis-Nicolas van Blarenberghe collabora souvent, de 1769 à 1778, avec son fils Henri-Joseph. La manière des deux artistes est alors si proche qu'il est difficile de distinguer leurs travaux. Ils signaient d'ailleurs de la même façon et il est certain qu'ils exécutèrent ensemble, à quatre mains, de nombreuses oeuvres.