拍品专文
Avec sa marqueterie si distinctive, tant en terme de motifs que de qualité d’exécution, cet élégant meuble est caractéristique de l’œuvre d’Evald (cf. P. Lemonier, "Evalde, un marqueteur original", L’Estampille - L’Objet d’Art, décembre 1991, pp. 44-51).
Originaire de la ville d’Horbeve dans l’électorat de Cologne, Maurice Bernard Evald vint à Paris, comme nombre de ses compatriotes, afin de parfaire ses connaissances ; il y devint maître le 5 octobre 1765 et installa son commerce à l’angle de la rue du Bac et de la rue Saint-Dominique.
Evald fut rapidement appelé à travailler pour la Cour notamment pour réaliser le travail d’ébénisterie, sous les ordres de l’architecte Bélanger, d’un serre-bijoux destiné à la corbeille de Marie-Antoinette. Il devint alors un ébéniste en vogue et compta au nombre de ses clients les ducs d’Orléans, d’Aumont et de Luynes.
Au cours de sa fugitive et brillante carrière, il excella dans la fabrication de meubles délicats, ingénieux et compliqués, traités avec un soin minutieux.
On discerne dans la plupart de ses meubles un décor de marqueterie très élaboré et extrêmement fourni, au point de parfois couvrir le meuble dans sa quasi-totalité, ceinture et angles des meubles compris. Deux thèmes sont présents dans ses décors : les fleurs disposées en guirlandes et les trophées musicaux.
Si les marqueteries de fleurs sont très fréquentes sur les meubles créées à cette époque, elles sont en général composées de façon très lâche, s’étalant sur toute la surface tandis qu’Evald propose une solution très novatrice et différente. Les fleurs sont ramassées et déroulées autour d’un ruban très large noué aux quatre coins du panneau. Cette ceinture florale sert de cadre au motif central : trophée musical ou bouquet de fleurs. Ces marqueteries de fleurs sont traitées au naturel et dans l’esprit des compositions sur plaque en porcelaine de Sèvres.
Sa carrière prend fin tristement et brutalement le 4 août 1774 lorsqu’il se voit acculé par la faillite et s’enfuit, nous laissant une œuvre attestant de son remarquable talent de marqueteur.
Le meuble présenté ici offre de nombreuses similitudes avec le meuble d’appui estampillé Evald de la collection Alexander (vente Christie’s, New-York, 30 avril 1999, lot 167).
Originaire de la ville d’Horbeve dans l’électorat de Cologne, Maurice Bernard Evald vint à Paris, comme nombre de ses compatriotes, afin de parfaire ses connaissances ; il y devint maître le 5 octobre 1765 et installa son commerce à l’angle de la rue du Bac et de la rue Saint-Dominique.
Evald fut rapidement appelé à travailler pour la Cour notamment pour réaliser le travail d’ébénisterie, sous les ordres de l’architecte Bélanger, d’un serre-bijoux destiné à la corbeille de Marie-Antoinette. Il devint alors un ébéniste en vogue et compta au nombre de ses clients les ducs d’Orléans, d’Aumont et de Luynes.
Au cours de sa fugitive et brillante carrière, il excella dans la fabrication de meubles délicats, ingénieux et compliqués, traités avec un soin minutieux.
On discerne dans la plupart de ses meubles un décor de marqueterie très élaboré et extrêmement fourni, au point de parfois couvrir le meuble dans sa quasi-totalité, ceinture et angles des meubles compris. Deux thèmes sont présents dans ses décors : les fleurs disposées en guirlandes et les trophées musicaux.
Si les marqueteries de fleurs sont très fréquentes sur les meubles créées à cette époque, elles sont en général composées de façon très lâche, s’étalant sur toute la surface tandis qu’Evald propose une solution très novatrice et différente. Les fleurs sont ramassées et déroulées autour d’un ruban très large noué aux quatre coins du panneau. Cette ceinture florale sert de cadre au motif central : trophée musical ou bouquet de fleurs. Ces marqueteries de fleurs sont traitées au naturel et dans l’esprit des compositions sur plaque en porcelaine de Sèvres.
Sa carrière prend fin tristement et brutalement le 4 août 1774 lorsqu’il se voit acculé par la faillite et s’enfuit, nous laissant une œuvre attestant de son remarquable talent de marqueteur.
Le meuble présenté ici offre de nombreuses similitudes avec le meuble d’appui estampillé Evald de la collection Alexander (vente Christie’s, New-York, 30 avril 1999, lot 167).