Lot Essay
Avec son admirable décor de palmes, cette paire de fauteuils est à rapprocher du fauteuil attribué à Jean Gourdin – ou Père Gourdin – conservé au musée du Louvre (Inv. OA 9993) ; il est illustré dans B.G.B. Pallot, Le mobilier du Musée du Louvre, Tome 2, Dijon, 1993, no. 11. Mentionnons également un fauteuil similaire conservé au château de Chantilly (Inv. OA 267) ; il est illustré dans A. Forray-Carlier, Le Mobilier du château de Chantilly, Dijon 2010, p. 42.
Si l’usage des palmes comme motif décoratif est très rare dans la menuiserie en siège, son emploi dans les arts décoratifs sous la Régence et sous Louis XV est beaucoup plus généralisé. N’est-ce pas à cette époque que Charles-Nicolas Cochin (cf. Le Mercure de France, février 1755) constatera leur emploi « à tort et travers » dans les aménagements intérieurs ?
De Jean Gourdin on sait qu’il était le premier d’une longue dynastie d’ébénistes. Il exerçait rue de Cléry entre 1737 et 1763 ; aussi sa carrière se déroula-t-elle donc en plein règne de Louis XV et l’ensemble de ses ouvrages appartiennent tous à ce style, quand ils n’offrent pas des réminiscences du goût Régence.
Si l’usage des palmes comme motif décoratif est très rare dans la menuiserie en siège, son emploi dans les arts décoratifs sous la Régence et sous Louis XV est beaucoup plus généralisé. N’est-ce pas à cette époque que Charles-Nicolas Cochin (cf. Le Mercure de France, février 1755) constatera leur emploi « à tort et travers » dans les aménagements intérieurs ?
De Jean Gourdin on sait qu’il était le premier d’une longue dynastie d’ébénistes. Il exerçait rue de Cléry entre 1737 et 1763 ; aussi sa carrière se déroula-t-elle donc en plein règne de Louis XV et l’ensemble de ses ouvrages appartiennent tous à ce style, quand ils n’offrent pas des réminiscences du goût Régence.