BERGERE D’APPARAT D’EPOQUE EMPIRE
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BERGERE D’APPARAT D’EPOQUE EMPIRE

DEBUT DU XIXEME SIECLE, ATTRIBUEE A JACOB

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BERGERE D’APPARAT D’EPOQUE EMPIRE
DEBUT DU XIXEME SIECLE, ATTRIBUEE A JACOB
En acajou et placage d’acajou, les accotoirs en forme de cornes d'abondance reposant sur des sphinges assises, les pieds en console ornés d’une feuille d’acanthe, garniture de cotonnade pourpre et rayures ; le coussin manquant
Hauteur : 91 cm. (36 in.) ; Largeur : 76 cm. (30 in.)
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AN EMPIRE MAHOGNY BERGERE, EARLY 19TH CENTURY, ATTRIBUTED TO JACOB

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Margaux Zoi
Margaux Zoi

Lot Essay

Le modèle de sphinge, assise et le buste levé sur ses pattes avant, est connu dès la fin du XVIIIe siècle. Certaines études de Charles Percier issues de son recueil de dessins conservé au Metropolitan Museum of Art de New York ou encore les planches de Plans, coupes élévations des plus belles maisons et des hôtels construits à Paris et dans les environs publiées en 1801 par Krafft et Ransonnette, présentent des réalisations intégrant des sphinges. La table de nuit réalisée par les frères Jacob vers 1799 pour la chambre de Madame Récamier dans son hôtel de la rue du Mont-Blanc est certainement l’exemple le plus célèbre du Consulat. On retrouve ces figures mythologiques durant tout le premier quart du XIXe siècle sous des formes diverses : ailées comme sur la console de Jacob-Desmalter pour le premier salon des petits appartements de l’Impératrice au palais de Saint-Cloud, ou levées sur leurs deux pattes comme sur le célèbre mobilier de salon de Madame Récamier conservé au musée du Louvre.

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