ALBERT UDERZO
Planche originale vendue au profit de la CAMI Sport et Cancer. Aucune commission d’achat ne sera prélevée sur ce lot.
ALBERT UDERZO

Details
ALBERT UDERZO
ASTÉRIX, LES LAURIERS DE CÉSAR (T.18), DARGAUD 1972
Planche originale n°13 prépubliée dans Pilote n°627 de novembre 1967. Signée. Encre de Chine sur papier
43,8 X 53,4 CM (17,24 X 21,02 IN.)

Formidable planche des Lauriers de César où René Goscinny et Albert Uderzo sont au sommet de leur art. On se rappelle qu’au cours d’un repas très arrosé, le chef Abraracoursix avait promis de rapporter à son beau-frère rien de moins que les lauriers de César ! Nos deux Gaulois cherchent donc, coûte que coûte, à se faire engager au service du dictateur romain, ce qui leur vaut une exposition au marché des esclaves, seul moyen trouvé pour se faire recruter. Cette planche, qui se suffit à elle-même sur le plan narratif, rassemble toutes les qualités de la série Astérix : elle commence par une bagarre générale, la spécialité d’Uderzo qui, selon les propres mots de Goscinny, est « capable de dessiner clairement et avec talent n’importe quoi, jusqu’a, et y compris, un combat de pieuvres dans de la gelée de groseilles ». La suite est comme un petit théâtre : les personnages sont posés à même la case, comme sur une scène. Le dialogue, goscinnien à souhait, est un chef-d’oeuvre d’absurde. C’est une des séquences les plus savoureuses de l’album. Il est normal qu’Astérix prenne l’ascendant dans la négociation puisque le marchand d’esclaves n’avait accepté de vendre nos héros qu’à contrecoeur, d’où cette réplique-culte : « Bon, je vous prends mais pas a compte ferme. Si je ne vous vends pas aujourd’hui, vous irez vous faire vendre ailleurs ! »

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Victorine d'Arcangues
Victorine d'Arcangues

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