Lot Essay
Les premiers Maoris étaient un peuple de guerriers fiers, prompts à se venger des torts perçus et à protéger leurs récoltes. Le combat rapproché était leur méthode de combat privilégiée, c’est ainsi qu’un certain nombre de petites massues ont été utilisées. Ces armes accompagnaient constamment leur propriétaire, nichée dans une ceinture à la taille.
Cette superbe et ancienne wahaika est l'une des plus élaborées dans son genre. Elle se caractérise par une grande figure en saillie sur un des côtés de la lame. Le mot wahaika se traduit littéralement par « la bouche du poisson ». La figure sculptée ainsi que l’incurvation latérale sont uniquement visibles sur les wahaika du nord de l’île. Comme d'autres petites massues, cette wahaika était utilisée pour des frappes rapides et agressives, particulièrement efficaces sur les points vitaux de la tête et du corps, en particulier les tempes, le coin de l'œil, entre les yeux, derrière l'oreille, la bouche et les côtes. La figure masculine représentée a le dos raide et arqué. La longue langue en saillie est un geste traditionnel du haka agressifs des combattants maoris. Le pénis proéminent est un signe de virilité important. Les hommes devenaient célèbres pour leurs prouesses guerrières, et leur habilité à manier certaines armes particulières. Les massues ayant longtemps combattu et vaincu possèdent leur propre nom.
Une wahaika similaire fut acquise par Oldman en 1920 (La Collection Oldman des artefacts maoris, Auckland, 2004, pl.52, No.65). On y retrouve cette grande figure en saillie, une similitude dans le décor recouvrant l’ensemble du personnage, dans sa position si particulière, ou encore dans la face arrière des jambes et les pieds à trois doigts. Les Wahaika ornées de grandes figures latérales sont majoritairement sculptées dans de l’os plutôt que dans du bois. Sur les quatre exemplaires issus de la collection Oldman (op.cit., pl.49, n.62 et 63 et pl.50, fig.77), un est réputé avoir été recueilli en 1777 par Midshipman Burr à bord du Discovery. Une wahaika en os comptant parmi les œuvres du British Museum (Starzecka, D., et al., Les collections du British Museum, Londres, 2010, pl.128, n.814) présentant les mêmes ornementations corporelles est attribuée par Roger Neich à la Côte Est du nord de l’île, l'origine la plus probable de notre présent lot.
Cette superbe et ancienne wahaika est l'une des plus élaborées dans son genre. Elle se caractérise par une grande figure en saillie sur un des côtés de la lame. Le mot wahaika se traduit littéralement par « la bouche du poisson ». La figure sculptée ainsi que l’incurvation latérale sont uniquement visibles sur les wahaika du nord de l’île. Comme d'autres petites massues, cette wahaika était utilisée pour des frappes rapides et agressives, particulièrement efficaces sur les points vitaux de la tête et du corps, en particulier les tempes, le coin de l'œil, entre les yeux, derrière l'oreille, la bouche et les côtes. La figure masculine représentée a le dos raide et arqué. La longue langue en saillie est un geste traditionnel du haka agressifs des combattants maoris. Le pénis proéminent est un signe de virilité important. Les hommes devenaient célèbres pour leurs prouesses guerrières, et leur habilité à manier certaines armes particulières. Les massues ayant longtemps combattu et vaincu possèdent leur propre nom.
Une wahaika similaire fut acquise par Oldman en 1920 (La Collection Oldman des artefacts maoris, Auckland, 2004, pl.52, No.65). On y retrouve cette grande figure en saillie, une similitude dans le décor recouvrant l’ensemble du personnage, dans sa position si particulière, ou encore dans la face arrière des jambes et les pieds à trois doigts. Les Wahaika ornées de grandes figures latérales sont majoritairement sculptées dans de l’os plutôt que dans du bois. Sur les quatre exemplaires issus de la collection Oldman (op.cit., pl.49, n.62 et 63 et pl.50, fig.77), un est réputé avoir été recueilli en 1777 par Midshipman Burr à bord du Discovery. Une wahaika en os comptant parmi les œuvres du British Museum (Starzecka, D., et al., Les collections du British Museum, Londres, 2010, pl.128, n.814) présentant les mêmes ornementations corporelles est attribuée par Roger Neich à la Côte Est du nord de l’île, l'origine la plus probable de notre présent lot.