Cimier Bamana
Bamana headdress
"+" VAT at a rate of 20% will be payable on both t… Read more
Cimier BamanaBamana headdress

Mali

Details
Cimier Bamana
Bamana headdress
Mali
Hauteur: 114.5 cm. (45 in.)
Special notice
"+" VAT at a rate of 20% will be payable on both the hammer price and the Buyer’s premium. It will be refunded to the Buyer upon proof of export of the lot outside the European Union within the legal time limit. (Please refer to section VAT refunds). This item will be transferred to an offsite warehouse after the sale. Please refer to department for information about storage charges and collection details.
Sale room notice
Pour les lots précédés d’un +, veuillez noter que des frais additionnels de 5,5% TTC du prix d'adjudication seront prélevés en sus des frais habituels à la charge de l'acheteur. Ces frais additionnels seront remboursés à l'acheteur sur présentation d'une preuve d'exportation du lot hors de l'Union Européenne dans les délais légaux.

For the lots with a +, please note that in addition to the regular Buyer's premium, a commission of 5.5% inclusive of VAT of the hammer price will be charged to the buyer. It will be refunded to the Buyer upon proof of export of the lot outside the European Union within the legal time limit.

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Chloé Beauvais
Chloé Beauvais

Lot Essay

Les cimiers ciwara (également appelés chiwara ou tyiwara) de la société du même nom sont largement connus parmi les Bamana. Ce nom (littéralement « animal travaillant») vient d’une antilope qui, d’après la mythologie Bamana, a donné lieu à l’agriculture. On trouve des cimiers ciwara horizontaux ou verticaux, tous étant réalisés et apparaissant par paire, un male et une femelle. Cette complémentarité sexuelle met l’accent sur la nécessité pour les deux sexes à travailler ensemble pour que l’agriculture soit productive, mais aussi pour assurer la fertilité des hommes. Les cornes verticales de ce masque symbolisent à la fois le mil mûr et le pénis. Le dos recourbé renvoie à l’image d’un fermier se penchant sur ses terres, tandis que les formes en zigzag se réfèrent, entre autres choses, à l’envol des antilopes lorsqu’elles bondissent ou encore au chemin parcouru par le soleil dans une journée.
Voir The Art of Black Africa: Collection of Jay C. Leff (Carnegie Institute, Pittsburgh, 1969), n.39, pour une ciwara comparable.

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