Lot Essay
Cet imposant Portement de Croix, d’une très belle qualité et dans un état de conservation remarquable, provient très certainement de la ville de Strasbourg ou en tous cas de la région du Rhin supérieur, où il a probablement été exécuté dans le dernier quart du XVe siècle.
Si le modèle de la composition dérive sans doute de la célèbre gravure de Martin Schongauer sur le même sujet, le coloris vif de l’œuvre, le type expressif des figures parfois à la limite de la caricature, les drapés lourds et épais rappellent fortement les peintres strasbourgeois travaillant dans l’orbite de Peter Hemmel von Andlau (vers 1420-après 1501) et de la Straβburger Werkstattgemeinschaft (la coopérative des ateliers de Strasbourg). Principalement actifs dans le domaine du vitrail, Peter Hemmel et les artistes de son entourage ont également exécutés des œuvres sur panneau, destinées majoritairement aux églises et aux couvents de la réion.
Comme souvent chez ces artistes du Rhin supérieur, l’influence des peintres majeurs de la génération précédente se fait sentir, que ce soit celle de Schongauer ou du Maître de la Passion de Karlsruhe, mais également celle des néerlandais Rogier van der Weyden ou Dieric Bouts.
Si le modèle de la composition dérive sans doute de la célèbre gravure de Martin Schongauer sur le même sujet, le coloris vif de l’œuvre, le type expressif des figures parfois à la limite de la caricature, les drapés lourds et épais rappellent fortement les peintres strasbourgeois travaillant dans l’orbite de Peter Hemmel von Andlau (vers 1420-après 1501) et de la Straβburger Werkstattgemeinschaft (la coopérative des ateliers de Strasbourg). Principalement actifs dans le domaine du vitrail, Peter Hemmel et les artistes de son entourage ont également exécutés des œuvres sur panneau, destinées majoritairement aux églises et aux couvents de la réion.
Comme souvent chez ces artistes du Rhin supérieur, l’influence des peintres majeurs de la génération précédente se fait sentir, que ce soit celle de Schongauer ou du Maître de la Passion de Karlsruhe, mais également celle des néerlandais Rogier van der Weyden ou Dieric Bouts.