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Details
Paul-Joseph BARTHEZ (1734-1805). Traité des maladies goutteuses. Paris, Deterville, 1802. 2 volumes in-8 (199 x 120 mm). (Quelques cahiers très légèrement brunis). Maroquin rouge à grain long de l'époque, décor de roulette néo-classique, aigle couronné de l’Empereur Napoléon, dos lisses, tranches dorées (prospectus de l’éditeur inséré entre les pp. 370 et 371 du tome 1 ; légères taches sur le plat et le dos du tome II ; dos un peu fanés).
Provenance : Napoléon Ier.
EXEMPLAIRE DESTINÉ À L'EMPEREUR NAPOLÉON par son médecin. Très grand médecin ami de d’Alembert et collaborateur de l’Encyclopédie, Barthez partagea sa carrière entre Montpellier et Paris, entre le service des Grands et les idées nouvelles. La tourmente révolutionnaire passée, Chaptal s'efforça de lui restituer ses anciens honneurs. Dès l'an VIII, il était nommé membre de l'Institut. Sous le Consulat, ayant regagné Paris en 1802, Barthez fut nommé médecin du gouvernement et il devint sous l'Empire médecin consultant de Napoléon. C’est entre le Sacre de 1804 et sa propre mort en 1805 qu’il offrit à l’Empereur (plusieurs fers figurant un aigle couronné sans écu ont été utilisés au début de l'Empire) cet exemplaire relié en maroquin de son livre paru deux ans plus tôt. Soulignements au tome 2, au chapitre consacré à la goutte aigüe de l’estomac (pp 259 et suivantes).
Monglond V, 1462. L. Dulieu , «Paul-Joseph Barthez », Revue d'histoire des sciences, tome 24, n° 2, 1971, pp. 149-176.
Provenance : Napoléon Ier.
EXEMPLAIRE DESTINÉ À L'EMPEREUR NAPOLÉON par son médecin. Très grand médecin ami de d’Alembert et collaborateur de l’Encyclopédie, Barthez partagea sa carrière entre Montpellier et Paris, entre le service des Grands et les idées nouvelles. La tourmente révolutionnaire passée, Chaptal s'efforça de lui restituer ses anciens honneurs. Dès l'an VIII, il était nommé membre de l'Institut. Sous le Consulat, ayant regagné Paris en 1802, Barthez fut nommé médecin du gouvernement et il devint sous l'Empire médecin consultant de Napoléon. C’est entre le Sacre de 1804 et sa propre mort en 1805 qu’il offrit à l’Empereur (plusieurs fers figurant un aigle couronné sans écu ont été utilisés au début de l'Empire) cet exemplaire relié en maroquin de son livre paru deux ans plus tôt. Soulignements au tome 2, au chapitre consacré à la goutte aigüe de l’estomac (pp 259 et suivantes).
Monglond V, 1462. L. Dulieu , «Paul-Joseph Barthez », Revue d'histoire des sciences, tome 24, n° 2, 1971, pp. 149-176.
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Lola Regard