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Details
VERGA, Giovanni (1840-1922). Importante réunion de 78 lettres autographes (et 10 télégrammes) sur environ 320 pages, rédigées en italien, souvent mais pas toujours signées, adressées par Giovanni Verga à ses frère Pietro et Mario ("Caro fratello") et à son neveu Giovannino. 1880-1916. La plupart des lettres comportent plusieurs pages, généralement de format in-8 ou in-12 sur double feuillet. Encre violette ou noire sur papier. (Quelques pliures et rousseurs, rares petites déchirures. Numérotation récente au crayon sur certaines lettres.)
Provenance : Giovannino Verga - collection privée en France
TRÈS IMPORTANTE CORRESPONDANCE FAMILIALE DE GIOVANNI VERGA, ENTIÈREMENT INÉDITE, RELATIVE À SA PLUS CÉLÈBRE NOUVELLE, CAVALLERIA RUSTICANA. 1880-1916.
C’est à Cavalleria Rusticana, publiée le 14 mars 1880 à Rome dans la revue littéraire hebdomadaire Fanfulla della Domenica, puis en édition originale dans le recueil Vita dei campi à l’automne de la même année, à Milan, chez les Frères Treves, que Verga doit sa célébrité universelle. Les lettres réunies ici vont de 1880 à 1916. Les trois-quart sont datées de Milan, les autres de Catane pour la plupart. Elles fourmillent d’informations sur la postérité théâtrale et musicale de Cavalleria rusticana. Verga avait écrit en 3 jours lors de l’été 1883, à la demande de la grande actrice Eleonora Duse, une adaptation théâtrale intitulée Cavalleria rusticana. Scene popolari, qui fut représentée au Teatro Carignano de Turin le 14 janvier 1884. Le rôle de Santuzza était tenue par la Duse et le succès fut immense et immédiat. Mais il y eut beaucoup d’autres représentations, dont Verga suivait avec intérêt le succès (et les rentrées financières) : ainsi un télégramme du 5 mars 1887 demande Pietro de « far spedire scena subito Alberto Buffi, amministatore Compagnia Dusa Teatro Manzoni Milano ». Le 14 juillet 1897, de Catane, il mande à Pietro que « la Cavalleria ha avuta a Parigi un successo immense della Dusa ».
L’épisode suivant est le célèbre opéra de Pietro Mascagni, qui inventait le vérisme à l'opéra à l'aide du livret de Targioni-Tozzetti et Menasci. Il fut donné pour la première fois au Théâtre Costanzi à Rome en mai 1890 avec un succès qui ne s’est jamais démenti jusqu’à nos jours. Verga se sentit immédiatement trahi : « IL LIBRETTO MUSICALE DAL MASCAGNI…UNA CONTRAFFAZIONE E UN PLAGIO DELLA NOSTRA CAVALLERIA (lettre à Mario, Milan, 26 octobre 1890). Une terrible controverse juridique et financière s’ensuivit. La correspondance en évoque abondamment les péripéties et le procès contre l’éditeur Sonzogno et Mascagni. Mais la Cavalleria devait apporter encore d’autres inquiétudes et procès à son auteur, avec une nouvelle version rivale d’un jeune musicien, Giovanni Monleone, représentée avec succès à Amsterdam, Genève, Budapest et Constantinople, etc. Ainsi Verga écrit-il à son frère en 1908, le 22 avril : « Tu spedisca immediatamente raccomandati all’avv. Moïse Amar, via Magenta 27 a Torino, i libretti della Cavalleria rusticana di Targioni-Tozzetti e dal Giovanni Monleone ».
Mais ce magnifique ensemble concerne aussi la vie familiale du grand écrivain, SES LECTURES, SES TRAVAUX ET SA BIBLIOTHÈQUE : ainsi le 1er avril 1891, de Milan, il demande à Mario « l’elenco preciso dei volumi de Zola della serie dei romanzi Rougon-Macquart, che sono legati in tela rossa ».
Provenance : Giovannino Verga - collection privée en France
TRÈS IMPORTANTE CORRESPONDANCE FAMILIALE DE GIOVANNI VERGA, ENTIÈREMENT INÉDITE, RELATIVE À SA PLUS CÉLÈBRE NOUVELLE, CAVALLERIA RUSTICANA. 1880-1916.
C’est à Cavalleria Rusticana, publiée le 14 mars 1880 à Rome dans la revue littéraire hebdomadaire Fanfulla della Domenica, puis en édition originale dans le recueil Vita dei campi à l’automne de la même année, à Milan, chez les Frères Treves, que Verga doit sa célébrité universelle. Les lettres réunies ici vont de 1880 à 1916. Les trois-quart sont datées de Milan, les autres de Catane pour la plupart. Elles fourmillent d’informations sur la postérité théâtrale et musicale de Cavalleria rusticana. Verga avait écrit en 3 jours lors de l’été 1883, à la demande de la grande actrice Eleonora Duse, une adaptation théâtrale intitulée Cavalleria rusticana. Scene popolari, qui fut représentée au Teatro Carignano de Turin le 14 janvier 1884. Le rôle de Santuzza était tenue par la Duse et le succès fut immense et immédiat. Mais il y eut beaucoup d’autres représentations, dont Verga suivait avec intérêt le succès (et les rentrées financières) : ainsi un télégramme du 5 mars 1887 demande Pietro de « far spedire scena subito Alberto Buffi, amministatore Compagnia Dusa Teatro Manzoni Milano ». Le 14 juillet 1897, de Catane, il mande à Pietro que « la Cavalleria ha avuta a Parigi un successo immense della Dusa ».
L’épisode suivant est le célèbre opéra de Pietro Mascagni, qui inventait le vérisme à l'opéra à l'aide du livret de Targioni-Tozzetti et Menasci. Il fut donné pour la première fois au Théâtre Costanzi à Rome en mai 1890 avec un succès qui ne s’est jamais démenti jusqu’à nos jours. Verga se sentit immédiatement trahi : « IL LIBRETTO MUSICALE DAL MASCAGNI…UNA CONTRAFFAZIONE E UN PLAGIO DELLA NOSTRA CAVALLERIA (lettre à Mario, Milan, 26 octobre 1890). Une terrible controverse juridique et financière s’ensuivit. La correspondance en évoque abondamment les péripéties et le procès contre l’éditeur Sonzogno et Mascagni. Mais la Cavalleria devait apporter encore d’autres inquiétudes et procès à son auteur, avec une nouvelle version rivale d’un jeune musicien, Giovanni Monleone, représentée avec succès à Amsterdam, Genève, Budapest et Constantinople, etc. Ainsi Verga écrit-il à son frère en 1908, le 22 avril : « Tu spedisca immediatamente raccomandati all’avv. Moïse Amar, via Magenta 27 a Torino, i libretti della Cavalleria rusticana di Targioni-Tozzetti e dal Giovanni Monleone ».
Mais ce magnifique ensemble concerne aussi la vie familiale du grand écrivain, SES LECTURES, SES TRAVAUX ET SA BIBLIOTHÈQUE : ainsi le 1er avril 1891, de Milan, il demande à Mario « l’elenco preciso dei volumi de Zola della serie dei romanzi Rougon-Macquart, che sono legati in tela rossa ».
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Lola Regard