拍品專文
Les figures de femmes en terme adossées formant le fût de ces candélabres appartiennent au vocabulaire décoratif néoclassique. Sous le règne de Louis XVI, les bronziers tels que Quentin-Claude Pitoin (flambeaux du Cabinet de la Méridienne de Versailles, Wallace Collection, inv. F 164 et 165) ou Jean-Louis Prieur (projet de candélabre, musée des Arts décoratifs de Paris, inv. 8518) dessinent et réalisent des flambeaux et candélabres reprenant cette composition avec un binet simple ou un bouquet de bras de lumière, parfois amovible comme dans la présente paire. Le travail de Pierre Gouthière est probablement celui qui se rapproche le plus de nos exemplaires. Le fût, ses femmes en gaine et la base circulaire à larges feuilles d’acanthe en culot doivent être rapprochés des productions de ce bronzier. Pierre Gouthière (1732-1813), ciseleur et également doreur protégé du duc d’Aumont, livre durant le règne de Louis XVI des montures et objets de bronze ciselé notamment à la comtesse Du Barry, au comte d’Artois, et à Marie-Antoinette.
Le modèle présenté daterait de l’extrême fin du XVIIIème siècle. On trouve d’ailleurs des candélabres très proches dans la vente du comte de Vaudreuil du 26 novembre 1787 sous les lots 377, 378 et suivants, tous acquis par Le Brun « Deux flambeaux portant des girandoles à cinq bobèches de genre arabesque […] les corps forment un grouppe de quatre cariatides de femmes adossées et finissant en gaine, et enlacées de guirlandes de fleurs […] le pied est à grandes feuilles d’eau et à cannelures ».
Le modèle présenté daterait de l’extrême fin du XVIIIème siècle. On trouve d’ailleurs des candélabres très proches dans la vente du comte de Vaudreuil du 26 novembre 1787 sous les lots 377, 378 et suivants, tous acquis par Le Brun « Deux flambeaux portant des girandoles à cinq bobèches de genre arabesque […] les corps forment un grouppe de quatre cariatides de femmes adossées et finissant en gaine, et enlacées de guirlandes de fleurs […] le pied est à grandes feuilles d’eau et à cannelures ».