拍品專文
Créées probablement vers 1803 par Louis-Simon Boizot, ces deux groupes faisant pendant "La Danse" ou "Groupe de danseuses" et "La Musique" ou "Groupe de musiciennes" évoquent l'Art de la fin du XVIIIe siècle plutôt que le néo-classicisme. Chaque groupe était vendu entre 300 et 350 francs.
Les modèles en plâtre sont toujours conservés dans les réserves de Sèvres- Cité de la céramique et sont illustrés par G.Lechevallier-Chevignard et Maurice Savreux dans Manufactures nationales: le biscuit de Sèvres. Directoire, Consulat et Empire, Paris, 1923, fig.4. L'exemplaire de cette publication conservé à Sèvres -Cité de la Céramique, a été annoté par Marcelle Brunet "C'est une hérésie", se référant à la musicienne affublée d'un tambourin lorsqu'elle devrait probablement plutôt tenir un aulos - (pour le modèle de la musique) - Que ce soit d'ailleurs "notre" modèle ou celui conservé dans les collections royales anglaises, cet instrument est manquant; voir l'illustration par Geoffroy de Bellaigue, French Porcelain in the collection of Her Majesty the Queen, London, 2009, V.III, p.1102, n°320.
Ces groupes devaient être difficiles à produire. En effet même s'ils étaient en production dès 1803-1804, le 4 août 1810, on pouvait encore noter lors du défournement "Groupe la Danse de Boizot, un bras fendu" (cf. par Catherine Gendre, le catalogue d'exposition Louis-Simon Boizot, 1743-1809, Paris, 2001, p.248.
Pour ne citer que certains des acheteurs prestigieux de l'époque, notons le Ministre des relations extérieures, Cambacérès, le général Andréosi ou encore l'Empereur, pour le château de Compiègne.
Les lettres en creux AB sont pour Brachard, jeune, Jean-Nicolas-Alexandre, sculpteur, repareur à la manufacture 1784-92, 1795-99 et 1802-1827.
Les modèles en plâtre sont toujours conservés dans les réserves de Sèvres- Cité de la céramique et sont illustrés par G.Lechevallier-Chevignard et Maurice Savreux dans Manufactures nationales: le biscuit de Sèvres. Directoire, Consulat et Empire, Paris, 1923, fig.4. L'exemplaire de cette publication conservé à Sèvres -Cité de la Céramique, a été annoté par Marcelle Brunet "C'est une hérésie", se référant à la musicienne affublée d'un tambourin lorsqu'elle devrait probablement plutôt tenir un aulos - (pour le modèle de la musique) - Que ce soit d'ailleurs "notre" modèle ou celui conservé dans les collections royales anglaises, cet instrument est manquant; voir l'illustration par Geoffroy de Bellaigue, French Porcelain in the collection of Her Majesty the Queen, London, 2009, V.III, p.1102, n°320.
Ces groupes devaient être difficiles à produire. En effet même s'ils étaient en production dès 1803-1804, le 4 août 1810, on pouvait encore noter lors du défournement "Groupe la Danse de Boizot, un bras fendu" (cf. par Catherine Gendre, le catalogue d'exposition Louis-Simon Boizot, 1743-1809, Paris, 2001, p.248.
Pour ne citer que certains des acheteurs prestigieux de l'époque, notons le Ministre des relations extérieures, Cambacérès, le général Andréosi ou encore l'Empereur, pour le château de Compiègne.
Les lettres en creux AB sont pour Brachard, jeune, Jean-Nicolas-Alexandre, sculpteur, repareur à la manufacture 1784-92, 1795-99 et 1802-1827.