SECRETAIRE A ABATTANT DU DEBUT DU XIXEME SIECLE
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SECRETAIRE A ABATTANT DU DEBUT DU XIXEME SIECLE

ESTAMPILLE DE FRANCOIS IGNACE PAPST

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SECRETAIRE A ABATTANT DU DEBUT DU XIXEME SIECLE
ESTAMPILLE DE FRANCOIS IGNACE PAPST
En acajou et placage d’acajou et de satiné, ornementation de bronze ciselé et doré, le plateau de marbre rouge des Flandres, la façade ouvrant en partie haute par un tiroir décoré de guirlandes de fleurs et de fruits, par un abattant gainé de cuir vert doré aux petits fers centré d’un médaillon ovale figurant des enfants coiffés de couronnes de pampres de vigne et découvrant six tiroirs, deux étagères et un large tiroir central à secret et en partie basse par deux vantaux révélant un coffre-fort, les montants à pan arrondi prolongés par des pieds en griffes, estampillé sur le champ du tiroir supérieur et sur le montant postérieur droit F.J.PAPST
Hauteur: 144 cm. (56 ¾ in.) ; Largeur: 97 cm. (38 ¼ in.) ; Profondeur: 39 cm. (15 ½ in.)
Provenance
Ancienne collection Boni de Castellane et Anna Gould, Palais Rose, Paris.

Inventaire:
Mes Laurin et Ader, Etat descriptif et estimatif de meubles, sièges, objets d’art (…) garnissant le Palais Rose, Paris, vers 1961:
« n. 600 Secrétaire en acajou moucheté, orné de bronzes dorés tels que : frises, guirlandes. Fin du XVIIIe siècle. Estampille de F. Papst prisé 9,000 francs »
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A NEOCLASSICAL ORMOLU-MOUNTED MAHOGANY SECRETAIRE A ABATTANT STAMPED BY FRANCOIS IGNACE PAPST, EARLY 19TH CENTURY

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Mathilde Bensard
Mathilde Bensard

Lot Essay

François-Ignace Papst (1750-v.1824) est d’origine allemande. Installé à Paris, il reçoit sa maîtrise en 1785. Il commence sa carrière sous le règne de Louis XV et continue jusqu’à la Restauration. Participant aux Expositions des produits de l’industrie de l’An X à 1810, il maîtrise à la perfection le traitement de l’acajou notamment si l’on considère le bureau à cylindre qu’il présente à l’Exposition de 1806 et qui a été par la suite acheté en 1809 par le maréchal Mortier, duc de Trévise, pour son hôtel de la rue de Lille (illustré dans J.-D. Augarde, « L’Exposition des produits industriels de 1806 et un secrétaire de Papst », in L’Estampille L’Objet d’Art, n. 269, mai 1993, pp. 50-63). Ce bureau est à mettre directement en lien avec notre secrétaire. Il prouve en effet l’habileté de l’ébéniste, après la Révolution, à créer des meubles d’une extrême qualité, toujours dans un goût néoclassique proche des dernières années du XVIIIème siècle.

Après des recherches sur les bois de placage et sa participation au concours organisé par la Société d’Encouragement pour la création de meubles en bois indigènes de 1811 auquel il reçoit une médaille, il se tourne vers le Garde-Meuble et tente de vendre au Roi plusieurs meubles. Nommé ébéniste de la bibliothèque du Roi sous la Restauration, il terminera pourtant sa vie dans une extrême pauvreté à l’hospice des Incurables.

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