PAIRE D’APPLIQUES LOUIS XV
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PAIRE D’APPLIQUES LOUIS XV

PROBABLEMENT DU MILIEU DU XVIIIe SIECLE, LE MODELE ATTRIBUE A CHARLES CRESSENT

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PAIRE D’APPLIQUES LOUIS XV
PROBABLEMENT DU MILIEU DU XVIIIe SIECLE, LE MODELE ATTRIBUE A CHARLES CRESSENT
En bronze ciselé et doré, à trois bras de lumière à décor de volutes et de feuillages centré d’un perroquet branché, portant la marque au C couronné apocryphe
Hauteur: 57 cm. (22 ½ in.) ; Largeur: 35 cm. (13 ¾ in.) ; Profondeur: 20 cm. (8 in.)
Literature
Bibliographie:
A. Pradère, Charles Cressent, Dijon, 2003, p. 308 (non ill.).

Bibliographie comparative:
J.-D. Augarde, « Charles Cressent et Jacques Confesseur » in L’Estampille, septembre 1986, n. 195, p. 58.
C. Briganti, Curioso itinerario ella collezioni ducali parmensi, Rome, 1969, p. 45.
A. Gonzales-Palacios, Gli Arredi francesi, Milan, 1995, p. 243, n. 52.
A. Pradère, Charles Cressent, Dijon, 2003, pp. 206-207.
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Further details
A PAIR OF FRENCH ORMOLU THREE-BRANCH WALL-LIGHTS, PROBABLY MID-18TH CENTURY, THE MODEL ATTRIBUTED TO CHARLES CRESSENT

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Mathilde Bensard
Mathilde Bensard

Lot Essay

Cette paire d’appliques aux perroquets traduit un engouement certain au milieu du XVIIIe siècle pour l’exotisme allié au savoir-faire des artisans bronziers de l’époque. La finesse et l’élégance de la sculpture ainsi que les descriptions d’inventaires confirment une attribution à Charles Cressent (1685-1768) et à Jacques Confesseur.
Si le premier est à l’origine du modèle, le second est sans doute son exécutant et collaborateur.

Cressent produisit, ou commercialisa des modèles de bras à perroquets à trois branches, parfois assortis à des chenets à perroquets, qui sont mentionnés à plusieurs reprises lors des ventes de son stock en 1749 puis en 1757. Certains étaient en bronze verni, d’autres en bronze doré au mercure. Dans la première vente, on trouve ainsi :
« N°36. Une paire de bras à perroquet à trois branches et un feu en bronze de couleur, 120L ».
Dans la vente suivante de 1757, sont décrits :
« N°169 et 170. Deux trumeaux de la chambre de compagnie, deux paires de bras à trois branches avec perroquet, dorés d’or moulu… 141 livres 18s.
N°171 et 172. Dans la chambre à coucher, un feu et une paire de bras à deux branches avec perroquet, doré d’or moulu … 136 livres 1s ».

Dans les mêmes années, le bronzier Jacques Caffieri produisait lui aussi des bras à perroquets (le modèle est décrit dans son inventaire de 1755), et le marchand mercier Lazare Duvaux en commercialisait d’autres. Ces derniers modèles correspondant vraisemblablement aux appliques plus asymétriques ou rocailles connus, tandis que le modèle présenté ici, plus équilibré et comportant des motifs d’oves, semble plus dans la manière de Cressent.

Parmi les exemplaires répertoriés de ce même modèle, il est intéressant de constater que deux d’entre eux comportent le poinçon du C couronné. Tout d’abord celui du Metropolitan Museum of Art de New York provenant de la collection Lesley et Emma Schaefer (inv. N°1974. 356/ 135-136 ; provenant de Schloss Moritzburg, Dresde) et celui de la vente Sotheby’s, New York, 7 mai 1983, lot 67. Notons d’autres paires telles que celle conservée dans les collections du palais royal de Parme et aujourd’hui au palais du Quirinale, une autre vendue par Sotheby’s, Londres, 14 février 1964, lot 54.

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