Lot Essay
Parfait exemple de l’extraordinaire sensibilité de l’artiste, cette feuille se rapproche d’autres études de la même figure exécutées avec la même vivacité. Comme l’a expliqué Andrew Robison, 'de façon générale, Piranesi ne transposait pas d’images de ses nombreux dessins de figures dans ses gravures. Celle-ci est une des rares exceptions : cette figure a été utilisée avec exactitude, à l’échelle d’un tiers, au centre de la partie gauche de la plaque XXIV d’ Antichità d’Albano (H. Focillon, Giovanni-Battista Piranesi, essai de catalogue raisonné de son œuvre, Paris, 1964, no. 533). La figure gravée, en sens inverse, indique que le dessin a été réalisé en premier'. (Communication écrite du 5 février 2017).
De plus, la présente étude est dessinée au verso d’un fragment de gravure représentant des éléments d’architecture classique (chapiteaux et entablements) des jardins du palais Farnèse à Rome, une première étape, sur laquelle il manque encore la lettre de la gravure qui sera ajoutée comme double plaque (no. 19) dans l’illustre volume de Piranesi De romanorum magnificentia et architectura / Della Magnificenza ed Architettura de’ Romani, publié à Rome en 1761 (Focillon, 1964, no. 948). De ce fait, le dessin peut être daté entre 1760 (achèvement du texte « Della Magnificenza ») et 1764 (date de publication de « Antichità d’Albano »).
Comme l'a montré Hylton Thomas pour la première fois en 1954, il n’était pas inhabituel pour Piranesi de dessiner au dos des estampes (voir Thomas, op. cit., nos. 66A, 66C): exemple dans une petite Étude de deux hommes au Metropolitan Museum de New-York, dessinée de façon similaire au verso d’une épreuve de son Trofeo o sia magnifica colonna coclide […] autour de 1775 (inv. 1972.118.268 ; voir : J. Bean, W.M. Griswold, Eighteenth century italian drawings in Metropolitan Museum of Art, New-York, 1990, no.165, ill.).
Nous remercions Andrew Robison pour son aide apportée à la rédaction de cette notice.
De plus, la présente étude est dessinée au verso d’un fragment de gravure représentant des éléments d’architecture classique (chapiteaux et entablements) des jardins du palais Farnèse à Rome, une première étape, sur laquelle il manque encore la lettre de la gravure qui sera ajoutée comme double plaque (no. 19) dans l’illustre volume de Piranesi De romanorum magnificentia et architectura / Della Magnificenza ed Architettura de’ Romani, publié à Rome en 1761 (Focillon, 1964, no. 948). De ce fait, le dessin peut être daté entre 1760 (achèvement du texte « Della Magnificenza ») et 1764 (date de publication de « Antichità d’Albano »).
Comme l'a montré Hylton Thomas pour la première fois en 1954, il n’était pas inhabituel pour Piranesi de dessiner au dos des estampes (voir Thomas, op. cit., nos. 66A, 66C): exemple dans une petite Étude de deux hommes au Metropolitan Museum de New-York, dessinée de façon similaire au verso d’une épreuve de son Trofeo o sia magnifica colonna coclide […] autour de 1775 (inv. 1972.118.268 ; voir : J. Bean, W.M. Griswold, Eighteenth century italian drawings in Metropolitan Museum of Art, New-York, 1990, no.165, ill.).
Nous remercions Andrew Robison pour son aide apportée à la rédaction de cette notice.