拍品專文
D’une grande précision et en très bel état de conservation, ce dessin est préparatoire à une gravure de François-Antoine Aveline (1727-1780) titrée Le paquet incommode et fait partie d’une série de six sujets chinois gravés d’après des dessins de Boucher (Fig. 1 ; Jean-Richard, op. cit., nos. 198-202) : La Rêveuse, Le Mérite du tout Paris, Le Concert chinois, L’Oiseau à bonnes fortunes, Le Paquet incommode et Les Délires de l’enfance. Tous ont été gravés par Aveline excepté la dernière estampe réalisée par Balechou. Hormis la présente feuille, un seul dessin de la série, de technique et de dimensions similaires est aujourd’hui connu (New York, W. M. Brady & Co., Master Drawings, Vasari to Bonnard, cat. exp., 2017, n° 19).
Un quatrain est imprimé en bas de chaque estampe, celui du Paquet incommode écrit par Foci n’est pas sans humour ni misogynie : ‘Une femme est un embarras/ C’est une vérité qui passe pour constante/ Cet homme si chargé n’en disconviendrait pas/ Plus elle est jeune et plus elle est pesante’. En France au XVIIIe siècle, l’art rocaille se mêle aisément au ‘goût chinois’ comme en témoigne pas de moins de neuf ensemble de gravures de chinoiseries d’après des dessins de Boucher (A. Laing, Les dessins de François Boucher, Paris, 2003, p. 128). Ces dessins ont souvent aussi servi de modèles pour certains décors sur porcelaine à la manufacture de Sèvres et de Vincennes puis furent utilisés pour des tapisseries, éventails, meubles ou encore décorations peintes. Cet engouement est en partie dû aux chinoiseries peintes par Antoine Watteau vers 1710 au château royal de la Muette, dont douze estampes par Boucher furent publiées en 1731.
De plus, au Salon de 1742, François Boucher exposa huit tableaux de chinoiseries, préparatoires aux tapisseries qui seront tissées à Beauvais à partir des modèles de l’artiste, dont Le Festin de l’empereur de Chine et L’Audience de l’empereur de Chine et La Foire chinoise au Musée des Beaux-Arts de Besançon (inv. D.843.2, D.843.1, D. 843.9 ; A. Ananoff, François Boucher, Paris, 1976, I, nos. 224, 225, 226). Enfin, Huquier édite en 1740 un Recueil de diverses Figures chinoises du cabinet de Fr. Boucher, peintre du Roi, dessinées et gravées par lui-même.
Nous remercions François Joulie et Alastair Laing d'avoir confirmé l'attribution et pour leur aide apportée à la rédaction de cette notice.
Un quatrain est imprimé en bas de chaque estampe, celui du Paquet incommode écrit par Foci n’est pas sans humour ni misogynie : ‘Une femme est un embarras/ C’est une vérité qui passe pour constante/ Cet homme si chargé n’en disconviendrait pas/ Plus elle est jeune et plus elle est pesante’. En France au XVIIIe siècle, l’art rocaille se mêle aisément au ‘goût chinois’ comme en témoigne pas de moins de neuf ensemble de gravures de chinoiseries d’après des dessins de Boucher (A. Laing, Les dessins de François Boucher, Paris, 2003, p. 128). Ces dessins ont souvent aussi servi de modèles pour certains décors sur porcelaine à la manufacture de Sèvres et de Vincennes puis furent utilisés pour des tapisseries, éventails, meubles ou encore décorations peintes. Cet engouement est en partie dû aux chinoiseries peintes par Antoine Watteau vers 1710 au château royal de la Muette, dont douze estampes par Boucher furent publiées en 1731.
De plus, au Salon de 1742, François Boucher exposa huit tableaux de chinoiseries, préparatoires aux tapisseries qui seront tissées à Beauvais à partir des modèles de l’artiste, dont Le Festin de l’empereur de Chine et L’Audience de l’empereur de Chine et La Foire chinoise au Musée des Beaux-Arts de Besançon (inv. D.843.2, D.843.1, D. 843.9 ; A. Ananoff, François Boucher, Paris, 1976, I, nos. 224, 225, 226). Enfin, Huquier édite en 1740 un Recueil de diverses Figures chinoises du cabinet de Fr. Boucher, peintre du Roi, dessinées et gravées par lui-même.
Nous remercions François Joulie et Alastair Laing d'avoir confirmé l'attribution et pour leur aide apportée à la rédaction de cette notice.