Lot Essay
Le dessin et les proportions de cette paire de consoles rappellent les œuvres de la Société pour les Bâtiments du Roi dirigée par Jules Degoullons par la ligne sinueuse et évasée des pieds, étranglés vers le bas, le mouvement et la finesse de la ceinture. Ce même modèle est repris sur une console comparable par Degoullons et son atelier pour le château de Bercy vers 1713, aujourd’hui conservée au musée du Louvre (B. Pallot, Le Mobilier du Musée du Louvre, Tome II, Paris, 1993, p. 40, n.7).
Représentant le thème de la chimère, motif très en vogue dès 1720 et dont Bruno Pons, dans De Paris à Versailles, 1699-1736, Strasbourg, 1986, a démontré toute l'importance, cette console s'inscrit dans le répertoire ornemental des années 1720-1730. Cette période fut riche de grands sculpteurs au service des Bâtiments du Roi et qui intervenaient sur les grands décors de boiseries dont les consoles, miroirs et fauteuils faisaient aussi partie.
La riche ornementation de notre console, mêlant chimères et autres animaux se rapproche d’un dessin de Mathieu Legoupil, lui aussi membre des Bâtiments du Roi. (illustré dans B. Pons, op. cit., fig. 426). Ces dessins montrent l'influence réciproque de tous ces sculpteurs des Bâtiments du Roi puisque les différentes productions restent difficiles à distinguer. De Jules Degoullons à celles des frères Slodtz ou encore celle de Roumier, tous furent d’une grande inventivité avec un vocabulaire ornemental très développé.
Représentant le thème de la chimère, motif très en vogue dès 1720 et dont Bruno Pons, dans De Paris à Versailles, 1699-1736, Strasbourg, 1986, a démontré toute l'importance, cette console s'inscrit dans le répertoire ornemental des années 1720-1730. Cette période fut riche de grands sculpteurs au service des Bâtiments du Roi et qui intervenaient sur les grands décors de boiseries dont les consoles, miroirs et fauteuils faisaient aussi partie.
La riche ornementation de notre console, mêlant chimères et autres animaux se rapproche d’un dessin de Mathieu Legoupil, lui aussi membre des Bâtiments du Roi. (illustré dans B. Pons, op. cit., fig. 426). Ces dessins montrent l'influence réciproque de tous ces sculpteurs des Bâtiments du Roi puisque les différentes productions restent difficiles à distinguer. De Jules Degoullons à celles des frères Slodtz ou encore celle de Roumier, tous furent d’une grande inventivité avec un vocabulaire ornemental très développé.