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Juliette Récamier, la Merveilleuse
La fin du siècle des Lumière fut une période trouble de notre Histoire. Aussi, l’époque qui suivit, fut le symbole de la joie de vivre retrouvée. Les différentes modes plus ou moins extravagantes qui se répandirent à la fin de la Terreur marquèrent cette société du début du siècle. Témoignages de cette nouvelle douceur de vivre ces modes ne touchèrent bien sûr qu’une part infime de la société qu’on qualifiera de nouvelle jeunesse dorée. Juliette Récamier fut véritablement l’une des icônes de cette génération. « C’était le caractère définitif de cette beauté, qu’on peut appeler fameuse, de le paraître toujours davantage chaque fois qu’on la voyait » (Mme de Boignes, Mémoires). Juliette Récamier (1777-1849), épouse d’un banquier parisien, n’avait que vingt-trois ans lorsqu’elle se fit peindre par David dans son célèbre portrait, elle était alors une des femmes les plus admirées de son temps non seulement par sa beauté mais également par son fameux salon qu’elle tenait assidument, symbole de son ascension sociale. C’est dans son hôtel particulier restauré par le fameux Percier et meublé par les Jacob, que Juliette et son mari recevaient les plus grands noms, dont un certain Benjamin Constant et Chateaubriand. L’hôtel Récamier de la rue du Mont-Blanc à Paris était situé dans un quartier devenu très à la mode en ce début de XIXe siècle. Sans doute réalisé par les frères Jacob son mobilier, dont une grande partie est aujourd’hui conservé au Louvre (OA 11383 – AO 11391), reste emblématique du début du XIXe siècle.
Véritable volonté d’un retour aux sources de l’Art, le style Néo-classique, né à Rome au moment où sont redécouverts les sites de Pompéi et Herculanum, se diffuse en Europe. La simplicité et le goût épuré de l’Antique, après les frivolités du baroque, devinrent l’expression nouvelle des artistes de tous domaines. En architecture, en la personne de Percier et de Fontaine, le « vrai style » comme il était appelé préconisait le retour aux formes géométriques, mais également, dans l’utilisation des matériaux, l’emploi du fer, de plaques d’acier et particulièrement de cuivre et de bronze qui complétaient l’ornementation du mobilier le plus précieux à l’image de notre présent lot.
La fin du siècle des Lumière fut une période trouble de notre Histoire. Aussi, l’époque qui suivit, fut le symbole de la joie de vivre retrouvée. Les différentes modes plus ou moins extravagantes qui se répandirent à la fin de la Terreur marquèrent cette société du début du siècle. Témoignages de cette nouvelle douceur de vivre ces modes ne touchèrent bien sûr qu’une part infime de la société qu’on qualifiera de nouvelle jeunesse dorée. Juliette Récamier fut véritablement l’une des icônes de cette génération. « C’était le caractère définitif de cette beauté, qu’on peut appeler fameuse, de le paraître toujours davantage chaque fois qu’on la voyait » (Mme de Boignes, Mémoires). Juliette Récamier (1777-1849), épouse d’un banquier parisien, n’avait que vingt-trois ans lorsqu’elle se fit peindre par David dans son célèbre portrait, elle était alors une des femmes les plus admirées de son temps non seulement par sa beauté mais également par son fameux salon qu’elle tenait assidument, symbole de son ascension sociale. C’est dans son hôtel particulier restauré par le fameux Percier et meublé par les Jacob, que Juliette et son mari recevaient les plus grands noms, dont un certain Benjamin Constant et Chateaubriand. L’hôtel Récamier de la rue du Mont-Blanc à Paris était situé dans un quartier devenu très à la mode en ce début de XIXe siècle. Sans doute réalisé par les frères Jacob son mobilier, dont une grande partie est aujourd’hui conservé au Louvre (OA 11383 – AO 11391), reste emblématique du début du XIXe siècle.
Véritable volonté d’un retour aux sources de l’Art, le style Néo-classique, né à Rome au moment où sont redécouverts les sites de Pompéi et Herculanum, se diffuse en Europe. La simplicité et le goût épuré de l’Antique, après les frivolités du baroque, devinrent l’expression nouvelle des artistes de tous domaines. En architecture, en la personne de Percier et de Fontaine, le « vrai style » comme il était appelé préconisait le retour aux formes géométriques, mais également, dans l’utilisation des matériaux, l’emploi du fer, de plaques d’acier et particulièrement de cuivre et de bronze qui complétaient l’ornementation du mobilier le plus précieux à l’image de notre présent lot.