拍品專文
Charles Topino est l’exemple type de l’histoire socio-économique de l’ébénisterie du XVIIIe siècle, tant par ses imbrications des liens familiaux et professionnels, mais encore par l’organisation et l’exploitation de commerciale de son atelier. La lecture de son Livre-journal permet de comprendre les fonctionnements des corporations de l’Ancien Régime. L’exemple des bronzes aux « instruments scientifiques » que nous avons sur nos consoles et que l’on retrouve sur plusieurs meubles est particulièrement intéressant. Le rôle des bronzes est non seulement de protéger les points vulnérables mais également d’embellir le meuble. Les bronzes étaient vraisemblablement commandés par Topino au fondeur Viret, puis ciselés par Chamboin et Dubuisson qui se chargeaient de les transmettre directement au doreur Vallée. La dorure achevée, ce dernier retournait à Topino. En 1782, Topino fut nommé député de sa corporation, signe de la considération dont il jouissait alors. Toutefois, selon Salverte, ses problèmes financiers permanent, le mis en faillite en décembre 1789.
Citons une paire de consoles à la structure très proche de notre présent lot. Elles sont illustrées dans Sylvain Barbier Sainte Marie, Charles Topino, Paris, 2005, p. 46. De telles chutes apparaissent aussi sur un secrétaire à abattant estampillé de Topino qui est illustré dans Pierre Kjellberg, Le Mobilier Français du XVIIIe Siècle, Paris, 1989, p. 846.
Citons une paire de consoles à la structure très proche de notre présent lot. Elles sont illustrées dans Sylvain Barbier Sainte Marie, Charles Topino, Paris, 2005, p. 46. De telles chutes apparaissent aussi sur un secrétaire à abattant estampillé de Topino qui est illustré dans Pierre Kjellberg, Le Mobilier Français du XVIIIe Siècle, Paris, 1989, p. 846.