Lot Essay
La production de reliefs en albâtre à Nottingham et dans le comté du Staffordshire a débuté au XIIe siècle. Dans un premier temps, la production était destinée à des figures funéraires, pour rapidement (vers 1340) s’étendre à des sculptures en ronde-bosse et des reliefs et panneaux de retables. La réputation des albâtres de Nottingham s’est répandue dans toute l’Europe et des documents d’archives attestent qu’ils étaient largement exportés. Comme Cheetham l’a démontré (loc. cit.) les albâtres anglais constituent une part importante de ce qui subsiste de l’héritage de l’art médiéval insulaire.
Notre figure est très proche de deux autres albâtres, l'un conservé au musée national du moyen âge, thermes de Cluny, à Paris et le second faisant parti du retable Swansea conservé au Victoria et Albert Museum à Londres. Les deux représentent saint Jean-Baptiste tenant l’Agneau de Dieu de sa main droite et vêtu d’une peau de chameau dont les pattes et la tête sont visibles sur le sol. Les deux exemples cités sont datés de la seconde moitié du XVe siècle et semblent toutefois plus tardfis et plus schématiques que le nôtre.
Notre figure est très proche de deux autres albâtres, l'un conservé au musée national du moyen âge, thermes de Cluny, à Paris et le second faisant parti du retable Swansea conservé au Victoria et Albert Museum à Londres. Les deux représentent saint Jean-Baptiste tenant l’Agneau de Dieu de sa main droite et vêtu d’une peau de chameau dont les pattes et la tête sont visibles sur le sol. Les deux exemples cités sont datés de la seconde moitié du XVe siècle et semblent toutefois plus tardfis et plus schématiques que le nôtre.