拍品专文
Ces coffrets en acier, laiton ou argent ont eu un grand succès en Europe dès le XVe siècle et étaient souvent offerts en signe d’affection. Les coffrets de ce type sont souvent désignés comme des coffrets « Michael Mann », en référence à l'orfèvre de Nuremberg spécialisé dans la production de ce type de petits ouvrages, la plupart du temps dotés de mécanismes de fermeture complexes. En Allemagne, la méthode la plus prisée était de les graver de motifs à l’eau forte. Cela supposait de recouvrir les plaques d’un matériau telle que la cire, laquelle était ensuite délicatement retirée par endroits. La plaque était ensuite plongée dans un bain d’acide, attaquant les parties laissées nues, c’est cette « morsure » qui crée la composition. Une sorte d’encre noire était ensuite appliquée dans les parties gravées pour en accentuer les contrastes.
Notre coffret est issu de ce mode de production mais est néanmoins d’une très grande qualité inhabituelle. L’ensemble des faces externes et internes de l’objet sont gravées de compositions d’une grande finesse. Certaines de ces scènes sont issues de compositions du XVIe siècle créées par le graveur de Nuremberg Virgil Solis (1514-1562) pour l’illustration d’une édition des Métamorphoses d’Ovide publiée en 1563.
Notre coffret est issu de ce mode de production mais est néanmoins d’une très grande qualité inhabituelle. L’ensemble des faces externes et internes de l’objet sont gravées de compositions d’une grande finesse. Certaines de ces scènes sont issues de compositions du XVIe siècle créées par le graveur de Nuremberg Virgil Solis (1514-1562) pour l’illustration d’une édition des Métamorphoses d’Ovide publiée en 1563.