Lot Essay
Originairement formé à Bordeaux comme peintre-décorateur de théâtre, une éducation qui lui laissera durablement un goût marqué pour la représentation d’architectures et de perspectives accentuées, Raphaël Delorme peut par la suite, grâce à l’aide financière d’une de ses cousines, se consacrer à la peinture de chevalet. Il expose alors régulièrement au Salon d’Automne, au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts ou au Salon des Tuileries.
Son style, qu’il partage pour partie avec ses compatriotes bordelais Jean Dupas ou Jean Despujols, est résolument tourné vers une forme de néoclassicisme moderne, aux tons délibérément froids, aux contours nets et aux compositions ordonnées et savamment construites. Delorme le tempère cependant d’un caractère humoristique sous-jacent, poussant parfois les concepts classiques jusqu’au saugrenu, ce qui confère souvent à ses œuvres un aspect presque surréaliste.
C’est précisément le cas pour cette œuvre importante, inspirée du monde du cirque et dans laquelle l’on retrouve son goût pour le théâtre et le spectacle, son obsession du nu classique, mais aussi cette fantaisie qu’il aime à mettre en scène, avec ce corps tronqué d’une trapéziste qui disparaît brutalement derrière la palissade.
Son style, qu’il partage pour partie avec ses compatriotes bordelais Jean Dupas ou Jean Despujols, est résolument tourné vers une forme de néoclassicisme moderne, aux tons délibérément froids, aux contours nets et aux compositions ordonnées et savamment construites. Delorme le tempère cependant d’un caractère humoristique sous-jacent, poussant parfois les concepts classiques jusqu’au saugrenu, ce qui confère souvent à ses œuvres un aspect presque surréaliste.
C’est précisément le cas pour cette œuvre importante, inspirée du monde du cirque et dans laquelle l’on retrouve son goût pour le théâtre et le spectacle, son obsession du nu classique, mais aussi cette fantaisie qu’il aime à mettre en scène, avec ce corps tronqué d’une trapéziste qui disparaît brutalement derrière la palissade.