Lot Essay
On ne peut s'empêcher de remarquer de prime abord la taille tout à fait impressionnante de cette figure de reliquaire (de l’ordre de 73 cm en estimant la partie manquante) qui la place d'emblée parmi les plus grand exemplaires existants.
On imagine sans peine que si cette statue avait été réalisée dans le bois habituellement utilisé pour les figures de reliquaire kota, son poids aurait été énorme et aurait risque d’entrainer le panier de relique avec lui, si ce n’est pire : d’endommager son contenu ! C’est
sans doute ces considérations qui ont amené le sculpteur à utiliser un bois plus léger. La couverture métallique présente quant à elle un intéressant assemblage à base d’agrafes. Si de prime abord on imagine qu’il est une solution à la difficulté de trouver de grandes pièces de métal, une inspection attentive montre qu’il n’en est rien : la couverture a initialement été réalisée d’une pièce et c’est une usure au niveau des lignes de décor qui a nécessité l’ajout, sans doute postérieur, d’agrafes. La façon dont le regard est construit en trompe l'œil (c’est le cas de le dire) de quart de sphères est tout à la fois remarquablement original et tout à fait dans l’esprit de l'esthétique kota : le dépliage et la mise en plan des volumes. La couture de fer donne l’impression d’une sphère sortante, mais le plaquage en demi-lune de laiton situe au-dessus est plat, voire même légèrement concave, ce qui lui confère une curieuse vie.
Frédéric Cloth, septembre 2017
On imagine sans peine que si cette statue avait été réalisée dans le bois habituellement utilisé pour les figures de reliquaire kota, son poids aurait été énorme et aurait risque d’entrainer le panier de relique avec lui, si ce n’est pire : d’endommager son contenu ! C’est
sans doute ces considérations qui ont amené le sculpteur à utiliser un bois plus léger. La couverture métallique présente quant à elle un intéressant assemblage à base d’agrafes. Si de prime abord on imagine qu’il est une solution à la difficulté de trouver de grandes pièces de métal, une inspection attentive montre qu’il n’en est rien : la couverture a initialement été réalisée d’une pièce et c’est une usure au niveau des lignes de décor qui a nécessité l’ajout, sans doute postérieur, d’agrafes. La façon dont le regard est construit en trompe l'œil (c’est le cas de le dire) de quart de sphères est tout à la fois remarquablement original et tout à fait dans l’esprit de l'esthétique kota : le dépliage et la mise en plan des volumes. La couture de fer donne l’impression d’une sphère sortante, mais le plaquage en demi-lune de laiton situe au-dessus est plat, voire même légèrement concave, ce qui lui confère une curieuse vie.
Frédéric Cloth, septembre 2017