拍品專文
Les figures de cette monumentale paire de candélabres dérivent de la statue l’Egyptienne au naos de Claude Michel, dit Clodion (1738-1814), aujourd’hui conservée au musée du Louvre (Cat. expo, Clodion, Paris, 1992, no. 67). En effet, elles sont à rapprocher d'une terre cuite datée de 1782, variante de l’Egyptienne au naos, dans laquelle la figure entoure son bras droit à un vase posé sur un rocher à la place du naos (Cat. expo, Angelika Kaufmann und ihre Zeitgenossen, 1968-1969, n°170).
Le Cleveland Museum of Art possède une paire de candélabres aux figures féminines de ce modèle, à quatre branches, signée Clodion (inv. 42-58 et 42-29 ; illustrée dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, p. 285, fig. 4.14.12). Deux autres exemplaires sont passés dans les ventes suivantes : vente Sigismond Bardac, Paris, Galerie Georges Petit, 11-12 mai 1920, n°69 ; vente anonyme Paris, Hôtel Drouot, 14 mars 1986, provenant de l’ancienne collection d’Alain de Rothschild. Une autre variante comporte les mêmes figures, elles ont cependant un bras autour d’une colonne cannelée à trois branches et tiennent une aiguière dans l’autre main (illustrée dans Apollo, septembre 1970, p. 247, n°7).
Le présent modèle, est à rapprocher de l’œuvre du célèbre bronzier François Rémond (1747-1812, reçu maître en 1774). On retrouve en effet des branches similaires ayant des têtes d’aigle identiques, sur une paire de candélabres à trépied qu’il livre à Marie-Antoinette en 1786 pour son salon des Nobles et dont il existe une esquisse préparatoire (illustrée dans H. Ottomeyer, P. Proschel, Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, p. 266, fig. 4.9.5.). La frise de la base, avec des putti musiciens, est quant à elle à rapprocher des montures en bronze visibles sur les meubles d’Adam Weisweiler avec qui il collaborait. Ces motifs sont eux-mêmes inspirés des dessins de l’ornemaniste Gilles-Paul Cauvet reproduits dans son recueil Frises et ornements à l’usage des sculpteurs, Paris, 1777 (cf. P. Lemonnier, Weisweiler, Paris, 1983, p. 108).
Le Cleveland Museum of Art possède une paire de candélabres aux figures féminines de ce modèle, à quatre branches, signée Clodion (inv. 42-58 et 42-29 ; illustrée dans H. Ottomeyer et P. Pröschel, Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, p. 285, fig. 4.14.12). Deux autres exemplaires sont passés dans les ventes suivantes : vente Sigismond Bardac, Paris, Galerie Georges Petit, 11-12 mai 1920, n°69 ; vente anonyme Paris, Hôtel Drouot, 14 mars 1986, provenant de l’ancienne collection d’Alain de Rothschild. Une autre variante comporte les mêmes figures, elles ont cependant un bras autour d’une colonne cannelée à trois branches et tiennent une aiguière dans l’autre main (illustrée dans Apollo, septembre 1970, p. 247, n°7).
Le présent modèle, est à rapprocher de l’œuvre du célèbre bronzier François Rémond (1747-1812, reçu maître en 1774). On retrouve en effet des branches similaires ayant des têtes d’aigle identiques, sur une paire de candélabres à trépied qu’il livre à Marie-Antoinette en 1786 pour son salon des Nobles et dont il existe une esquisse préparatoire (illustrée dans H. Ottomeyer, P. Proschel, Vergoldete Bronzen, Munich, 1986, p. 266, fig. 4.9.5.). La frise de la base, avec des putti musiciens, est quant à elle à rapprocher des montures en bronze visibles sur les meubles d’Adam Weisweiler avec qui il collaborait. Ces motifs sont eux-mêmes inspirés des dessins de l’ornemaniste Gilles-Paul Cauvet reproduits dans son recueil Frises et ornements à l’usage des sculpteurs, Paris, 1777 (cf. P. Lemonnier, Weisweiler, Paris, 1983, p. 108).