Lot Essay
Les Trois Grâces, identifiées comme Aglaé, Euphrosyne et Thalie par Hésiode vers 700 av. J.-C., sont représentées dès l’Antiquité avec les deux figures sur les côtés faisant face au spectateur tandis que la figure centrale lui tourne le dos. Cette configuration est largement copiée sous la Renaissance par des artistes tels que Sandro Botticelli et Raphaël.
Le marbre de Canova sur le même sujet fait partie de ses chefs-d’œuvre et est probablement l’œuvre la plus représentative du goût néoclassique. Dans cette œuvre, il retient une orientation différente des trois figures, toutes positionnées frontalement au spectateur, étroitement enlacées et dans une position statique. La première version des Trois Grâces par Canova est réalisée pour l’impératrice Joséphine. Le sixième duc de Bedford a pu voir le marbre achevé (désormais conservé au musée de l’Hermitage) en 1814 dans l’atelier de Canova. Il s’attache tellement à ce marbre qu’il en commande une version après que son offre d’achat de l’original est refusée. La seconde version est achevée en 1817 et en 1819 Canova arrive en Angleterre pour aider à l’installation de la statue à Woburn Abbey, où elle a trôné dans la galerie de sculpture jusqu’à ce qu’elle soit achetée conjointement par le Victoria & Albert Museum et la National Gallery of Scotland en 1994.
Les Trois Grâces ici présentes sont également en position frontale mais elles ne sont plus enlacées. Deux d’entre elles tiennent une couronne de fleurs au-dessus de la figure centrale et les Trois Grâces sont dans une position dynamique ayant chacune un seul pied au sol. Plusieurs groupes similaires en marbre grandeur nature existent, l’un à l’Indianapolis Museum of Art, un autre place du Général de Gaulle dans la ville de Sélestat en Alsace.
Le marbre de Canova sur le même sujet fait partie de ses chefs-d’œuvre et est probablement l’œuvre la plus représentative du goût néoclassique. Dans cette œuvre, il retient une orientation différente des trois figures, toutes positionnées frontalement au spectateur, étroitement enlacées et dans une position statique. La première version des Trois Grâces par Canova est réalisée pour l’impératrice Joséphine. Le sixième duc de Bedford a pu voir le marbre achevé (désormais conservé au musée de l’Hermitage) en 1814 dans l’atelier de Canova. Il s’attache tellement à ce marbre qu’il en commande une version après que son offre d’achat de l’original est refusée. La seconde version est achevée en 1817 et en 1819 Canova arrive en Angleterre pour aider à l’installation de la statue à Woburn Abbey, où elle a trôné dans la galerie de sculpture jusqu’à ce qu’elle soit achetée conjointement par le Victoria & Albert Museum et la National Gallery of Scotland en 1994.
Les Trois Grâces ici présentes sont également en position frontale mais elles ne sont plus enlacées. Deux d’entre elles tiennent une couronne de fleurs au-dessus de la figure centrale et les Trois Grâces sont dans une position dynamique ayant chacune un seul pied au sol. Plusieurs groupes similaires en marbre grandeur nature existent, l’un à l’Indianapolis Museum of Art, un autre place du Général de Gaulle dans la ville de Sélestat en Alsace.