Lot Essay
Dès la plus haute Antiquité, les philosophes ont cherché à définir le rôle de la main de l’homme.
Au VIe siècle av. J.C., Anaximandre de Milet, puis au siècle suivant le philosophe présocratique Anaxagore, affirment sans hésiter que c’est l’usage de sa main qui a rendu l’homme intelligent : « L’homme pense parce qu’il a des mains ».
Plus près de nous, Paul Valéry a estimé que la main est “égale et rivale de la pensée” et que “l’une ne peut rien sans l’autre”.
Pour le Compagnon, l’outil, véritable prolongement de la main, fait littéralement corps avec elle. La main peut ainsi transformer en œuvre, ce qui a été conçu par l’esprit. Elle est l’instrument qui sert non seulement à créer et à prendre, mais aussi à comprendre.
Le Compagnonnage étudie les propriétés esthétiques de la géométrie dans la perspective du Nombre d’Or, déterminé par les figures et tracés géométriques, pour aboutir au chef-d'œuvre et tendre ainsi vers la perfection. Le Nombre d’Or ou Divine Proportion, grandeur mathématique utilisée et sacralisée depuis l’Antiquité, désigné par la lettre grecque (PHI) en référence à Phidias, maître d'œuvre du Parthénon d’Athènes au Ve siècle av. J-C, repose sur l’harmonie et la beauté. Il comporte une dimension métaphysique et une forte charge symbolique.
Au VIe siècle av. J.C., Anaximandre de Milet, puis au siècle suivant le philosophe présocratique Anaxagore, affirment sans hésiter que c’est l’usage de sa main qui a rendu l’homme intelligent : « L’homme pense parce qu’il a des mains ».
Plus près de nous, Paul Valéry a estimé que la main est “égale et rivale de la pensée” et que “l’une ne peut rien sans l’autre”.
Pour le Compagnon, l’outil, véritable prolongement de la main, fait littéralement corps avec elle. La main peut ainsi transformer en œuvre, ce qui a été conçu par l’esprit. Elle est l’instrument qui sert non seulement à créer et à prendre, mais aussi à comprendre.
Le Compagnonnage étudie les propriétés esthétiques de la géométrie dans la perspective du Nombre d’Or, déterminé par les figures et tracés géométriques, pour aboutir au chef-d'œuvre et tendre ainsi vers la perfection. Le Nombre d’Or ou Divine Proportion, grandeur mathématique utilisée et sacralisée depuis l’Antiquité, désigné par la lettre grecque (PHI) en référence à Phidias, maître d'œuvre du Parthénon d’Athènes au Ve siècle av. J-C, repose sur l’harmonie et la beauté. Il comporte une dimension métaphysique et une forte charge symbolique.